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Libre, le Franco-Palestinien Salah Hamouri reste inflexible

Salah Hamouri en compagnie de sa mère, lundi, après sa libération dimanche soir par Israël dans le cadre de la deuxième phase d'un accord qui prévoyait la libération de 1.027 prisonniers en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit. Le Franco-Palest

Salah Hamouri en compagnie de sa mère, lundi, après sa libération dimanche soir par Israël dans le cadre de la deuxième phase d'un accord qui prévoyait la libération de 1.027 prisonniers en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit. Le Franco-Palest - -

DAHYIAT EL BARID, Cisjordanie (Reuters) - Le Franco-Palestinien Salah Hamouri, emprisonné par Israël pour avoir tenté d'assassiner un des rabbins...

DAHYIAT EL BARID, Cisjordanie (Reuters) - Le Franco-Palestinien Salah Hamouri, emprisonné par Israël pour avoir tenté d'assassiner un des rabbins les plus influents du pays, a déclaré après sa libération qu'il ne regrettait pas la voie qu'il avait choisie.

Agé de 26 ans, Salah Hamouri faisait partie des 550 prisonniers palestiniens libérés dimanche par Israël dans le cadre de la deuxième phase d'un accord qui prévoyait la libération de 1.027 prisonniers en échange du soldat franco-israélien Gilad Shalit. Ce dernier a été libéré en octobre après cinq ans de captivité dans la bande de Gaza aux mains du Hamas.

Salah Hamouri, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été emprisonné en 2005 avec deux complices pour avoir tenté d'assassiner le rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti orthodoxe Shass aujourd'hui âgé de 91 ans. Il a toujours clamé son innocence.

"Cet homme est et restera le symbole du racisme et du fanatisme d'Israël", a déclaré Hamouri dans une interview accordée mardi à Reuters.

Le rabbin Ovadia Yossef avait fait à plusieurs reprises des déclarations anti-palestiniennes et souhaité la mort des Palestiniens.

Interrogé sur ses conditions d'emprisonnement, Salah Hamouri, dont la mère française avait appelé la France à l'aide, a dit qu'il avait vécu difficilement la séparation d'avec ses amis et sa famille. Mais il a ajouté: "Je suis certain de la voie que j'ai choisie et des choix que j'ai faits."

S'exprimant dans un français courant, Hamouri, qui possède également un passeport français, a dit qu'il voulait se rendre en France pour remercier tous ceux qui avaient fait campagne pour sa libération.

Jihan Abdalla, Hélène Duvigneau pour le service français, édité par Gilles Trequesser