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Société

Les syndicats du transport aérien renoncent à une deuxième grève

Les syndicats du transport aérien, dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), renoncent à une deuxième phase de grèves en France pendant le mois de février. Syndicats et gouvernement français restent opposés sur la proposition de loi visant à

Les syndicats du transport aérien, dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), renoncent à une deuxième phase de grèves en France pendant le mois de février. Syndicats et gouvernement français restent opposés sur la proposition de loi visant à - -

PARIS (Reuters) - Les syndicats du transport aérien, dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), ont annoncé jeudi qu'ils renonçaient à...

PARIS (Reuters) - Les syndicats du transport aérien, dont le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL), ont annoncé jeudi qu'ils renonçaient à une deuxième phase de grèves en France pendant le mois de février.

Syndicats et gouvernement français restent opposés sur la proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports aériens, que les sénateurs ont rejetée mercredi.

Face à la volonté du gouvernement de faire voter le texte, l'intersyndicale menaçait d'une nouvelle grève pendant les vacances scolaires de février, succédant à celle de quatre jours qui avait pénalisé Air France au début du mois.

Mais dans un communiqué, elle explique ne pas vouloir répondre à "la provocation du gouvernement" qui "aimerait bien voir un nouveau conflit social se déclencher pendant les vacances scolaires, dans le seul but de justifier sa loi".

Elle a donc décidé de recourir à "d'autres types d'actions" afin de "ne pas pénaliser les familles qui voyagent pendant ces vacances d'hiver".

Le Sénat, à majorité de gauche, a rejeté mercredi la proposition de loi UMP, allant ainsi dans le sens des syndicats de l'aérien. Il a voté pour ce faire une motion préalable de constitutionnalité (MPC), suspendant ainsi l'examen du texte adopté en première lecture à l'Assemblée le 25 janvier dernier.

Les avis restent partagés sur les conséquences de ce vote.

Les représentants syndicaux estiment que le dépôt de cette MPC pourrait retarder le processus parlementaire au-delà du terme de la session parlementaire, le 10 mars, et donc au-delà de l'élection présidentielle.

Mais dans les quotidien Les Echos de jeudi, le ministre des Transports Thierry Mariani estime que le vote du Sénat n'empêchera pas le processus parlementaire de se poursuivre et la proposition de loi d'être adoptée avant la fin du mois.

"Nous nous y attendions, mais cela ne change rien. La détermination du gouvernement reste intacte et celle de la majorité, totale", dit-il.

Le texte controversé vise à transposer dans l'aérien le dispositif existant notamment à la SNCF et la RATP.

Gérard Bon, édité par Yves Clarisse