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Société

Les soldes en baisse de 2% après la première quinzaine

Le premier bilan des soldes d'hiver sur quinze jours se révèle négatif pour le secteur de l'habillement, avec des ventes en recul de 2% par rapport à l'année dernière. /Photo prise le 9 janvier 2013/REUTERS/Christian Hartmann

Le premier bilan des soldes d'hiver sur quinze jours se révèle négatif pour le secteur de l'habillement, avec des ventes en recul de 2% par rapport à l'année dernière. /Photo prise le 9 janvier 2013/REUTERS/Christian Hartmann - -

PARIS (Reuters) - Après quinze jours de soldes d'hiver, le premier bilan se révèle négatif pour le secteur de l'habillement, avec des ventes en...

PARIS (Reuters) - Après quinze jours de soldes d'hiver, le premier bilan se révèle négatif pour le secteur de l'habillement, avec des ventes en recul de 2%, selon les chiffres publiés lundi par l'Institut français de la mode (IFM), qui n'anticipe guère d'inversion de tendance au cours des semaines restantes.

Plombées par une conjoncture très déprimée et par la montée du chômage, la traditionnelle période de rabais avait déjà mal débuté.

"L'effet d'appel des soldes reste le plus fort au cours de la première quinzaine", a précisé à Reuters Franck Delpal, économiste de l'IFM, pour qui la tendance ne devrait donc guère s'inverser d'ici la fin de la période de rabais.

Les grandes chaînes de prêt-à-porter comme le géant espagnol Zara (groupe Inditex), le suédois H&M, Etam, Celio ou Camaieu, qui comptent pour près du tiers du marché, sont parvenues à stabiliser leurs ventes grâce une stratégie agressive d'ouvertures de magasins.

"Il y a eu beaucoup d'ouvertures dans les chaînes, qui achètent de la croissance et ont acquis une visibilité incomparable, dont elles ont tiré profit", a précisé Franck Delpal.

A l'inverse, les chaînes de grande diffusion situées à la périphérie des grandes villes (Kiabi, La Halle aux Vêtements) ont été les plus touchées, essuyant des baisses de chiffre d'affaires comprises entre 5% et 10%.

Ce sont les formats qui souffrent le plus, selon l'IFM, car ils s'adressent aux catégories populaires qui ont les contraintes budgétaires les plus fortes et qui ont nettement freiné leurs achats avec la crise.

Les réseaux de magasins indépendants multimarques ont subi quant à eux des reculs plus limités, allant de zéro à 5%.

Sans surprise, contre la tendance, les grands magasins ont profité de leur positionnement plus haut de gamme et ont enregistré des progressions comprises entre zéro et 5%.

Pascale Denis, édité par Jean-Michel Bélot