Les premiers JT en images

Lancement réussi hier pour le nouveau 19.45 de M6. Un JT qui entend moderniser ce rendez-vous quotidien de l'info. L'occasion de revenir en images sur l'Histoire du Journal Télévisé en France.

Un lancement réussi. Hier lundi 7 septembre, le premier 19:45 de M6 a été suivi par quelque 3 millions de téléspectateurs, soit 15,1% de l'audience. C'est 50% de plus que le nombre de téléspectateurs du «Six minutes», l'ancien journal tout en images et sans présentateur de la chaîne. Debout et en jean, Claire Barsacq a présenté ce nouveau JT de 18 minutes qui veut moderniser l'image du genre. Résultat, une grand-messe de l'info pas vraiment révolutionnée, mais qui a attiré beaucoup de curieux. Reste à voir si le succès s'inscrira dans la durée...

Le premier "20h" de M6

Rendez-vous quotidien de nombreux Français depuis les années 1960, le JT de 20 heures a quelque peu changé au fil des années. La preuve en images.

Le premier JT de l'Histoire de la télé
Le 29 juin 1949 à 21h, Pierre Sabbagh commentait des reportages en direct depuis la rue Cognacq-Jay à Paris. C'était le premier journal télévisé français et pour l'occasion, le journaliste s'envolait en ballon dirigeable devant les caméras.

Le premier présentateur "visible"
Un présentateur fait son apparition à l'écran en 1954. Quelques petites évolutions suivent, comme on le voit sur cette édition de janvier 1957 où les présentateurs sont moins statiques. L'un d'entre eux mène le jeu et cherche à établir un dialogue avec ses collègues : ici, Claude Darget orchestre en plateau une conversation avec Jacques Donot sur le marché commun, puis un débat sur la situation en Afrique avec Claude Henri Salerne.

Le premier JT en couleurs
La couleur arrive sur la deuxième chaîne française le 1er octobre 1967 à 14h15. Quelques jours plus tard, les téléspectateurs peuvent par exemple voir le Président Pompidou et ses ministres - André Malraux, Edgar Faure, suivis de Jacques Chirac, à l'époque secrétaire d'Etat à l'Emploi -, tous en couleurs [la plupart des archives de l'INA sur cette époque étant, comme ce reportage, sans le son].

Concurrence et course à l'audience obligent, à la fin des années 1980, le temps d'antenne du présentateur et des éditorialistes est rétréci au profit de l'image.

La rédaction