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"Les mots de Dupond-Moretti ont blessé les parties civiles"

"Il fallait un coupable ou la catharsis nationale n’aurait pas lieu. Il fallait un visage pour le mal. Ma crainte, c’est que la haine qui vous est interdite, lui interdise la justice", a déclaré l’avocat d’Abdelkader Merah, Éric Dupond-Moretti, lors de sa plaidoirie. "Des mots qui ont blessé les parties civiles", comme l’a précisé Cécile Danré, journaliste police-justice à BFMTV qui y a assisté. La veille, l’avocate générale avait requis la perpétuité pour le frère du responsable de la tuerie de Toulouse.