Les Molex envisagent de poursuivre leur ancien employeur
TOULOUSE (Reuters) - Les anciens employés de Molex envisagent de saisir la justice après la décision de leur ancien employeur de ne pas respecter les causes du plan social.
A la suite de la fermeture en septembre 2009 de cette filiale toulousaine du sous-traitant automobile américain, la direction du groupe avait cédé l'usine à un fonds d'investissement tout en s'engageant sur un Plan social d'entreprise (PSE) en faveur des 280 derniers salariés du site.
Molex a annoncé mercredi ne plus vouloir financer ce plan. Il s'agit d'une réponse à une action engagée devant les prud'hommes par d'anciens salariés, selon leur avocat, Jean-Marc Denjean.
"La décision du groupe de ne plus respecter les clauses du plan social est honteuse, scandaleuse, mais elle ne nous étonne pas", a déclaré jeudi à Reuters Denis Parise, responsable de l'intersyndicale des anciens salariés de Molex.
Le non-respect du plan signifie le non-paiement de salaires pour une trentaine de familles, a-t-il ajouté.
"C'est une catastrophe pour eux", a-t-il dit. "Le combat des Molex continue donc plus que jamais. Nous avons rendez-vous vendredi à la préfecture de région à Toulouse avec des représentants de l'Etat pour chiffrer précisément ce que nous doit Molex".
Nicolas Fichot, édité par Patrick Vignal