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Société

Les Jeunes agriculteurs du Gard protestent contre les vols sur les exploitations

Une plaque devant l'entrée d'un tribunal de grande instance. (Illustration)

Une plaque devant l'entrée d'un tribunal de grande instance. (Illustration) - Gérard Julien - AFP

Victimes de nombreux vols, une cinquantaine d'agriculteurs du Gard se sont réunis devant le Tribunal de Grande instance d'Alès, alors que se tient le procès de plusieurs personnes, soupçonnées d'un cambriolage sur une exploitation en décembre 2016.

Une cinquantaine d'agriculteurs se sont réunis vendredi après-midi devant le Tribunal de Grande instance d'Alès (Gard) à l'appel des Jeunes agriculteurs du Gard pour protester contre les vols agricoles sur les exploitations, a-t-on appris auprès des JA gardois.

"Cela fait maintenant plusieurs années que les vols sur les exploitations agricoles (dans les parcelles, et dans les hangars...) sont un problème prépondérant pour les agriculteurs", écrivent les JA du Gard dans un communiqué.

Depuis plus d'un an, la profession agricole, le syndicalisme agricole, la préfecture, la police et la gendarmerie ont mis en place une convention pour se donner les moyens de réagir contre les vols dans le département via des alertes par SMS ou encore des agriculteurs référents. 

"Proportions très importantes"

"Mais malheureusement les vols continuent et prennent des proportions très importantes chez certains agriculteurs", déplore le syndicat, assurant qu'en seulement une semaine il y avait eu trois vols agricoles dans le Gard.

En décembre 2016, un jeune agriculteur Gardois a été victime de vols sur son exploitation dans l'ouest du département. Les voleurs présumés comparaissaient vendredi devant le Tribunal correctionnel d'Alès, d'où le lieu de rassemblement choisi par les JA gardois.

"Les agriculteurs sont catastrophés de ces vols qui ne cessent plus et qui sont commis avec de plus en plus de violence", soulignent-ils. "Nous souhaitons démontrer par cette mobilisation notre présence, notre force, et notre soutien les uns envers les autres".

G.D. avec AFP