BFMTV
Société

Les Etats ont besoin de temps mais agiront, dit François Baroin

Les marchés ne doivent avoir aucun doute sur la détermination de la zone euro à mettre en oeuvre son récent accord pour venir en aide aux pays en crise même si les gouvernements ont besoin de temps pour réduire leurs déficits, a déclaré lundi François Bar

Les marchés ne doivent avoir aucun doute sur la détermination de la zone euro à mettre en oeuvre son récent accord pour venir en aide aux pays en crise même si les gouvernements ont besoin de temps pour réduire leurs déficits, a déclaré lundi François Bar - -

PARIS (Reuters) - Les marchés ne doivent avoir aucun doute sur la détermination de la zone euro à mettre en oeuvre son récent accord pour venir en...

PARIS (Reuters) - Les marchés ne doivent avoir aucun doute sur la détermination de la zone euro à mettre en oeuvre son récent accord pour venir en aide aux pays en crise même si les gouvernements ont besoin de temps pour réduire leurs déficits, a déclaré lundi François Baroin.

Interrogé sur Europe 1, le ministre français de l'Economie et des Finances a estimé que les déclarations de ce week-end par la France et l'Allemagne, la Banque centrale européenne et les ministres des Finances du G7 devaient permettre de rassurer les investisseurs.

"L'accord du 21 juillet pour la zone euro est un accord qui ne souffrira d'aucune faiblesse, il ne doit y avoir aucun doute sur son application", a-t-il dit en se faisant l'écho de la déclaration commune publiée dimanche soir par la France et l'Allemagne, les deux poids lourds de la zone euro.

Il a indiqué que les pays avaient "besoin de temps pour dérouler les programmes de déficits et de dette" annoncés mais que pour autant, "le temps ne sera pas l'ennemi de la détermination à poursuivre" ces objectifs.

Evoquant le plan adopté le 21 juillet à Bruxelles, le ministre a déclaré que la zone euro disposait désormais de "tous les moyens d'anticiper les menaces et les attaques et éventuellement les risques de contagion" de la crise à d'autres pays.

Sur les 440 milliards d'euros de dotation du Fonds européen de stabilité financière, un montant que de nombreux observateurs jugent insuffisant, il a indiqué : "Nous avons déjà dit que s'il fallait aller plus loin, nous irons plus loin."

Il a relevé enfin que la Banque centrale européenne (BCE) avait pris en compte les annonces de nouvelles mesures d'assainissement de leurs finances publiques par l'Italie et l'Espagne en annonçant dimanche soir "sans ambiguïté" qu'elle était prête à racheter de la dette de ces pays sur les marchés.

Les ministres des Finances des pays du G7, en contact téléphonique au cours de la nuit, ont enfin adressé aux marchés un "message puissant" en saluant les décisions prises en Europe et leur détermination à poursuivre leurs efforts budgétaires, a-t-il encore fait valoir.

A propos de la France, François Baroin a réaffirmé que le gouvernement ne dévierait pas de la trajectoire de baisse de ses déficits publics, avec pour objectif de les ramener à 4,6% du produit intérieur brut en 2012 et ce, sans hausse des prélèvements obligatoires.

Yann Le Guernigou, édité par Patrick Vignal