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Société

Les cybercriminels revendaient les codes secrets des portables

Un réseau de "cybercriminels" soupçonné d'avoir revendu en masse des codes confidentiels servant à débloquer des téléphones portables a été démantelé par les gendarmes marseillais, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Neuf personnes ont été interpell

Un réseau de "cybercriminels" soupçonné d'avoir revendu en masse des codes confidentiels servant à débloquer des téléphones portables a été démantelé par les gendarmes marseillais, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Neuf personnes ont été interpell - -

Un réseau de "cybercriminels" soupçonné d'avoir revendu en masse des codes confidentiels servant à débloquer des téléphones portables a été démantelé par les gendarmes marseillais, a-t-on appris ce lundi de source judiciaire.

Neuf personnes ont été interpellées en Bretagne, dans le Nord de la France, dans le Var et dans la région parisienne.

Le préjudice porterait sur plusieurs dizaines de millions d'euros qui auraient été déposés sur des comptes bancaires du Luxembourg, des Etats-Unis et dans des établissements financiers situés dans des paradis fiscaux, précise-t-on de même source.

Les suspects doivent être déférés devant le juge marseillais Franck Landou sur la base d'une information judiciaire pour "vol en bande organisée et atteinte aux systèmes automatisé de traitement des données".

Les pirates du net se procuraient les informations sur les codes secrets dits de déblocage des portables auprès de salariés des opérateurs de téléphonie mobile.

Ils les commercialisaient ensuite sur internet au prix de 30 euros l'unité.

Trois opérateurs de téléphonie mobile figurent ainsi parmi les suspects, de même que deux frères arrêtés à Rennes qui sont soupçonnés d'être les cerveaux du réseau.

Un ingénieur a également été interpellé à Toulon. Il avait créé un site internet pour écouler les codes auprès du grand public.

L'enquête des gendarmes de la Section de recherches de Marseille a été ouverte depuis près d'un an suite à une plainte de l'opérateur SFR.

Jean-François Rosnoblet, édité par Patrick Vignal

REUTERS