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Société

Les contours du "revenu engagement" pour les jeunes commencent à se dessiner

La conseillère Pôle Emploi Céline Mastinu (g) conseille un jeune homme, à Marseille, le 14 décembre 2020

La conseillère Pôle Emploi Céline Mastinu (g) conseille un jeune homme, à Marseille, le 14 décembre 2020 - NICOLAS TUCAT © 2019 AFP

En échange de formations, engagements associatifs ou encore d'immersion en entreprise et d'un suivi, 1,4 million de jeunes concernés par le dispositif pourront toucher jusqu'à 500 euros.

Le 12 juillet 2021, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un revenu destiné aux jeunes, dans la lignée de la "garantie jeunes universelle" mise en place par François Hollande. Encore peu définis, les critères de son application commencent à se dessiner. Selon les informations du Journal du Dimanche de ce 29 août, ce revenu régulier complètera différents dispositifs déjà existants pour l'accompagnement à l'emploi et à l'insertion.

Le dispositif "revenu d’engagement" cible les jeunes de 18 à 25 ans, qui n’ont pas d’emploi et ne suivent aucune formation. Toujours d'après le JDD, un million de jeunes sont dans cette situation. On dénombre, en plus de ce million, 400.000 jeunes ayant un emploi précaire. Un total, donc de 1,4 millions de jeunes concernés.

Comme le font remarquer nos confrères, cette cible s’étend au-delà des 200.000 jeunes qui étaient, à l’époque, concernés par la “garantie jeune” mise en place par François Hollande.

Un revenu de 300 à 500 euros

Après avoir signé un contrat, les jeunes concernés pourront toucher environ 500 euros mensuels s’ils sont sans emploi. S’ils ont un travail ou sont rattachés au foyer fiscal de leurs parents, ils disposeront de 300 euros par mois.

Pour cela, les bénéficiaires devront s’engager à suivre des formations, des immersions en entreprise, ou encore des stages de lutte contre les addictions. Pour l’heure, les conditions d’engagement ne sont pas concrètement définies. Le journal précise que l’Élysée voudrait ajouter, aux engagements associatifs, "des heures de bénévolat et des missions de service civique". Les associations, elles, demandent surtout de la souplesse.

Des informations seront apportées mercredi 1 et jeudi 2 septembre, date à laquelle Jean Castex doit rencontrer des organisations syndicales à ce sujet.

Victoria Beurnez