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Société

Les céréaliers créent un fonds pour les éleveurs

Les producteurs français de blé et de maïs ont annoncé jeudi la création prochaine d'un fonds de solidarité pour venir en aide aux éleveurs affectés par la hausse des cours des matières premières qui entrent dans l'alimentation de leur bétail. /Photo pris

Les producteurs français de blé et de maïs ont annoncé jeudi la création prochaine d'un fonds de solidarité pour venir en aide aux éleveurs affectés par la hausse des cours des matières premières qui entrent dans l'alimentation de leur bétail. /Photo pris - -

PARIS (Reuters) - Les producteurs français de blé et de maïs ont annoncé jeudi la création prochaine d'un fonds de solidarité pour venir en aide aux...

PARIS (Reuters) - Les producteurs français de blé et de maïs ont annoncé jeudi la création prochaine d'un fonds de solidarité pour venir en aide aux éleveurs affectés par la hausse des cours des matières premières qui entrent dans l'alimentation de leur bétail.

Dans un communiqué commun, leurs associations respectives (AGPB et AGPM) annoncent qu'elles proposeront le 11 septembre à leurs conseils d'administration un "plan d'action ambitieux".

"Dans un contexte de prix mondiaux élevés, (les producteurs de blé et de maïs) se proposent de constituer un fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs, alimenté par une contribution volontaire des céréaliers et destiné à financer des actions structurelles", peut-on y lire.

Selon la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), qui salue l'initiative, le fonds de solidarité sera doté de 100 millions d'euros.

Les prix des céréales et du maïs ont récemment connu un fort renchérissement en raison notamment de la sécheresse aux Etats-Unis.

Le plan prévoit également une augmentation de la production dans le respect de l'environnement et une politique contractuelle qui lisse les fluctuations excessives du marché sur la base d'un accord passé en 2011 entre céréaliers, organismes stockeurs, fabricants d'aliments et éleveurs.

Les producteurs de céréales et de maïs prônent par ailleurs un système d'auto-assurance pour lisser les revenus d'une année sur l'autre et une réforme de la Politique agricole commune qui permettrait de gérer les aides européennes afin d'éviter les distorsions entre les pays européens.

"La FNPL se félicite de cette prise de conscience du secteur des grandes cultures des difficultés rencontrées par les éleveurs face à une augmentation de leurs charges liées à la flambée du prix des céréales", peut-on lire dans un communiqué.

Les éleveurs demandent la mise en place d'un "système efficace et réactif visant à éviter un saupoudrage".

La FNPL dit avoir pris contact avant l'été avec la grande distribution pour négocier afin de répercuter la hausse du coût des aliments subie par les éleveurs laitiers.

Yves Clarisse