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Société

Les Basques de l'ETA veulent discuter avec Madrid et Paris

Le mouvement séparatiste basque ETA a souhaité samedi l'ouverture de pourparlers avec les gouvernements espagnol et français afin de négocier la fin définitive de ses opérations militaires et la livraison de ses armes aux autorités. /Photo d'archives/REUT

Le mouvement séparatiste basque ETA a souhaité samedi l'ouverture de pourparlers avec les gouvernements espagnol et français afin de négocier la fin définitive de ses opérations militaires et la livraison de ses armes aux autorités. /Photo d'archives/REUT - -

MADRID (Reuters) - Le mouvement séparatiste basque ETA a souhaité samedi l'ouverture de pourparlers avec les gouvernements espagnol et français afin...

MADRID (Reuters) - Le mouvement séparatiste basque ETA a souhaité samedi l'ouverture de pourparlers avec les gouvernements espagnol et français afin de négocier la fin définitive de ses opérations militaires et la livraison de ses armes aux autorités.

Le journal basque Naiz publie samedi un résumé d'une déclaration qui sera faite dimanche, dans laquelle l'ETA demande que soit discutés le retour des détenus de son mouvement au pays basque espagnol, le démantèlement de sa structure militaire et un désarmement total.

Si un accord intervenait sur ces trois sujets, "cela aboutirait à la fin définitive du conflit armé", indique le mouvement séparatiste.

Il y a un an, l'ETA a annoncé qu'il mettait fin à quarante ans de lutte armée pour l'indépendance, mais qu'il ne cessait pas totalement ses opérations et qu'il ne livrait pas ses armes.

Le mouvement précise samedi qu'il étudiera les propositions venant de Madrid et de Paris.

L'ETA a perdu ces dernières années une partie de son soutien dans l'opinion publique basque et a été décimé par les arrestations et les découvertes de caches d'armes.

La déclaration du mouvement séparatiste intervient quatre jours après des discussions à Saint Sébastien entre des représentants des partis politiques basques, des syndicats, de l'Eglise catholique et du Parti socialiste français.

Nigel Davies à Madrid et Arantxa Goyoaga à Bilbao; Pascal Liétout pour le service français