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Société

Les Arcs : 1700 Danois trop bruyants

Dans la station de ski des Arcs 1800, les vacanciers sont quelque peu dérangés par des centaines de lycéens danois venus "pour s'amuser"...

Dans la station de ski des Arcs 1800, les vacanciers sont quelque peu dérangés par des centaines de lycéens danois venus "pour s'amuser"... - -

1700 jeunes Danois âgés de 16 à 22 ans sont actuellement en vacances aux Arcs 1800, en Savoie. Le soir, ils ont tendance à un peu trop faire la fête. Ce qui gêne certains vacanciers.

Ils sont nombreux et la journée, sur les pistes des Arcs 1800, ils ne dérangent pas les vacanciers. C’est la nuit que les 1700 lycéens danois âgés de 16 à 22 ans posent problème.

« On les récupère quand ils vomissent dans les couloirs »

Las de ces voisins de vacances, Arabelle, une parisienne en congés avec des amis pour une semaine dans la station, raconte : « On les récupère beaucoup plus tard quand ils viennent se coucher et qu’ils vomissent dans les couloirs, toquent aux portes pour demander des pansements à 3h du matin ou qu’ils vont faire de la luge car ils trouvent ça amusant de faire de la luge à 3h du matin ! Et quand on appelle les gendarmes, il ne se passe pas grand chose ».

« Je ne suis pas bruyant, juste heureux »

Du coté des jeunes Danois, venus « pour s’amuser », on ne voit évidemment pas les choses sous cet angle : « Je ne suis pas bruyant, juste heureux, lance l’un d’eux, avant de conclure : nous ne sommes ici que pour une semaine ! »

Pourtant, les vacanciers qui résident dans les mêmes bâtiments n'en peuvent plus. Une trentaine d'entre eux se sont plaints auprès de l'office du tourisme ou de la mairie de Bourg-Saint-Maurice, commune sur laquelle est implantée la station de ski.

« Sans ces Danois, on n’a personne dans la station »

Pascal Philippart, gérant d'un bar-restaurant, comprend le désarroi de certains vacanciers venus pour trouver du repos, tout en soulignant : « les Arcs sont une station internationale. Forcément on accueille toutes les nationalités tout le temps. De toute façon, vue la fréquentation actuelle, s’ils ne sont pas là, on n’a personne. »

La Rédaction, avec Caroline Girardon