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"Le téléphone met une distance par rapport à l'horreur"

Le porte-parole de l'Association des médecins urgentistes de France, explique que sur les lieux d'attentats les gens sont souvent "sidérés". "Quand on arrive sur place, on rassure les gens et dit 'vous avez fait tout ce que vous avez pu'", explique Christophe Prudhomme. Si beaucoup ont un téléphone à la main c'est parce que "ça les occupe et met une distance par rapport à l'horreur qu'il y a en face d'eux". "Prendre les images, ça permet de s'approprier l'évènement et de ne pas être passif, ce n'est pas que du voyeurisme", abonde la psychologue Hélène Romano, spécialiste de la gestion des traumatismes.