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Le second braqueur présumé d'Uriage reste libre

© Visual/ Le décès de l'un des braqueurs avait entraîné une flambée de violence entre casseurs et CRS à Grenoble

© Visual/ Le décès de l'un des braqueurs avait entraîné une flambée de violence entre casseurs et CRS à Grenoble - -

L'homme soupçonné d'être le co-auteur de l'attaque du casino d'Uriage-les-Bains, dans la nuit du 15 au 16 juillet dernier, ne retournera pas en prison avant son procès. La justice confirme son contrôle judiciaire.

La Cour d'appel de Grenoble a confirmé jeudi matin la décision prise, début septembre, par le juge des libertés, de ne pas incarcérer le braqueur présumé. Moncif Ghabour est mis en examen pour « vol à main armée » et « tentative d'homicides volontaires ».

La libération conditionnelle du multirécidiviste avait immédiatement suscité un tollé de toutes parts. Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait exprimé sa « très vive indignation ». Sa collègue à la Justice, Michèle Alliot-Marie, avait pour sa part demandé au parquet de faire appel de la remise en liberté, ce qui avait été fait dans la foulée.

L'attaque à main armée du casino d'Uriage-les-Bains s'était soldée par une fusillade entre les forces de l'ordre et Karim Boudouda, co-auteur de l'attaque du casino. Son décès avait embrasé le quartier de la Villeneuve, dont il était originaire.

Nicolas Sarkozy avait alors prononcé à Grenoble un discours sur l'insécurité et l'immigration, proposant de déchoir de la nationalité française toute personne d'origine étrangère qui porterait atteinte à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de tout autre représentant de l'autorité publique.