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Société

Le réveillon du Nouvel An s'est déroulé dans le calme

Près de 350.000 personnes ont participé aux festivités du Jour de l'An à Paris, un réveillon, qui, selon le ministère de l'Intérieur, s'est déroulé, à travers la France, sans incident majeur. /Photo prise le 1er janvier 2011/REUTERS/Charles Platiau

Près de 350.000 personnes ont participé aux festivités du Jour de l'An à Paris, un réveillon, qui, selon le ministère de l'Intérieur, s'est déroulé, à travers la France, sans incident majeur. /Photo prise le 1er janvier 2011/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Intérieur s'est félicité samedi que le réveillon du Nouvel An se soit déroulé dans le calme, saluant par...

PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Intérieur s'est félicité samedi que le réveillon du Nouvel An se soit déroulé dans le calme, saluant par ailleurs les quelque 53.800 policiers mobilisés pour le passage à l'année 2011.

"La nuit de la Saint-Sylvestre s'est déroulée sans qu'aucun incident majeur n'ait été signalé sur l'ensemble du territoire national", peut-on lire dans un communiqué diffusé par les services du ministre Brice Hortefeux.

Près de 350.000 personnes ont participé aux festivités à Paris, contre 270.000 l'an dernier et 550.000 en 2009, précise le ministère, qui fait état de 501 interpellations "à la suite d'agressions ou de délits divers" à travers le pays.

"Aucun dégât significatif aux biens immobiliers publics et privés n'a été constaté à l'heure présente", détaille le ministère, qui rapporte que 16 représentants des forces de l'ordre ont été blessés dans la nuit de vendredi à samedi.

"Ces résultats sont la conséquence de l'engagement très important, du professionnalisme et de la réactivité des 53.820 policiers et gendarmes mobilisés en cette nuit de la Saint-Sylvestre."

Le réveillon est traditionnellement marqué par des incidents dont des destructions des véhicules, phénomène apparu au milieu des années 1990, notamment à Strasbourg. Il a depuis pris de l'ampleur au point d'être devenu un symbole de l'insécurité dans les banlieues.

Comme prévu, le ministère de l'Intérieur a décidé de ne plus communiquer de bilan national sur le nombre de voitures brûlées le 1er janvier.

"Il s'agit de mettre fin à cette tradition malsaine consistant à valoriser des actes criminels et le comportement de ceux qui incendient les voitures des honnêtes gens", peut-on lire dans le communiqué du ministère, qui précise qu'un bilan annuel du nombre de voitures brûlées sera toutefois rendu public dans le courant du mois de janvier 2011.

Olivier Guillemain