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Société

Le projet dans l'éolien abandonné à l'ex usine Ford-Blanquefort

La direction de l'usine FAI (ex-Ford) de Blanquefort, en Gironde, a officialisé lundi l'abandon d'un projet de production de pièces pour l'éolien alors que trois projets industriels permettant de sauvegarder 220 emplois ont été confirmés. /Photo d'archive

La direction de l'usine FAI (ex-Ford) de Blanquefort, en Gironde, a officialisé lundi l'abandon d'un projet de production de pièces pour l'éolien alors que trois projets industriels permettant de sauvegarder 220 emplois ont été confirmés. /Photo d'archive - -

BORDEAUX (Reuters) - La direction de l'usine FAI (ex-Ford) de Blanquefort, en Gironde, a officialisé lundi l'abandon d'un projet de production de...

BORDEAUX (Reuters) - La direction de l'usine FAI (ex-Ford) de Blanquefort, en Gironde, a officialisé lundi l'abandon d'un projet de production de pièces pour l'éolien alors que trois projets industriels permettant de sauvegarder 220 emplois ont été confirmés.

L'information a filtré à l'occasion d'un comité de pilotage sur l'avenir de First Aquitaine Industries (FAI) qui s'est tenu en fin de journée à Bordeaux.

Le projet "Atlas" consistant en la fabrication de pièces pour l'éolien, projet majeur lors de la reprise en 2009 par HZ Holding France, a été abandonné après le retrait de Johann Hay, un partenaire allemand.

Le président socialiste du Conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, qui participait à la réunion, a indiqué à la presse que la "carence de la part de HZ et de Johann Hay" avait été constatée.

Pour sa part, le préfet, Dominique Schmitt, a demandé que Ford recherche de nouveaux partenaires pour maintenir ce projet coûte que coûte. Il a toutefois indiqué que 500 emplois étaient garantis grâce aux trois projets industriels présentés par Ford ainsi que dans la maintenance et le traitement thermique.

Dans un communiqué, la CGT a dénoncé "ce qui ressemble à une manipulation" et "demande que Ford reprenne le site directement en main et se débarrasse de HZ. Le repreneur a perdu toute crédibilité. Beaucoup de temps perdu, ce qui rend la situation de plus en plus inquiétante. Ford est de toute façon le seul interlocuteur", ajoute le syndicat

En décembre 2011, l'usine, qui compte près de 1.600 salariés, doit cesser de fabriquer des boîtes de vitesse pour Ford, conformément aux engagements pris lors de la reprise de l'usine.

Claude Canellas, édité par Jean-Loup Fiévet