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Société

Le "problème" rom vient des règles de l'ue, estime le pen

Pour Jean-Marie Le Pen, la France a raison de renvoyer les Roms dans leur pays d'origine mais devrait s'attaquer à la cause du "problème" et faire modifier les traités de l'Union européenne. Le président du Front national s'exprimait pour la première fois

Pour Jean-Marie Le Pen, la France a raison de renvoyer les Roms dans leur pays d'origine mais devrait s'attaquer à la cause du "problème" et faire modifier les traités de l'Union européenne. Le président du Front national s'exprimait pour la première fois - -

PARIS (Reuters) - La France a raison de renvoyer les Roms dans leur pays d'origine mais devrait s'attaquer à la cause du "problème" et faire...

PARIS (Reuters) - La France a raison de renvoyer les Roms dans leur pays d'origine mais devrait s'attaquer à la cause du "problème" et faire modifier les traités de l'Union européenne, a dit dimanche Jean-Marie Le Pen.

Le président du Front national, qui passera la main à sa fille Marine ou au député européen Bruno Gollnisch en janvier 2011, s'exprimait pour la première fois sur la polémique qui a agité la France cet été, à l'occasion des universités d'été du Front national de la jeunesse.

"Notre président se livre à de pathétiques gesticulations en matière sécuritaire", a-t-il dit à Cormont, dans le Pas-de-Calais.

"A défaut de pouvoir s'en prendre à ceux qui attaquent la police à coups de fusils, il s'en prend aux automobilistes et aux Roms: c'est moins risqué", a ironisé le leader frontiste.

"Il est nécessaire de faire partir ces Roms d'Europe centrale mais il serait tellement mieux qu'ils ne soient pas venus", a-t-il ajouté.

"Nous sommes évidemment favorables à ces reconduites à la frontière mais il faut constater qu'une fois de plus, le gouvernement s'attaque aux conséquences du problème et pas à ses causes (...) La cause, c'est l'Europe de Bruxelles. Que le gouvernement dénonce les traités européens qui nous empêchent d'être maîtres chez nous", a dit Jean-Marie Le Pen, 82 ans.

La libre circulation des citoyens permet aux Roms de Roumanie et Bulgarie, membres de l'UE, d'entrer légalement en France. Après un délai de trois mois, ils doivent étudier, disposer d'un emploi ou de ressources suffisantes - dont le montant n'a pas été fixé - pour y rester.

Clément Guillou, édité par Henri-Pierre André