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Société

Le PDG de Doux va présenter un plan de financement

Le PDG du groupe Doux présentera le 24 juillet un plan de financement de la période d'observation du groupe, placé en redressement judiciaire depuis le 1er juin, ainsi que les grandes lignes de son plan de continuation. /Photo prise le 5 juillet 2012/REUT

Le PDG du groupe Doux présentera le 24 juillet un plan de financement de la période d'observation du groupe, placé en redressement judiciaire depuis le 1er juin, ainsi que les grandes lignes de son plan de continuation. /Photo prise le 5 juillet 2012/REUT - -

RENNES (Reuters) - Le PDG du groupe Doux présentera le 24 juillet un plan de financement de la période d'observation du groupe, placé en...

RENNES (Reuters) - Le PDG du groupe Doux présentera le 24 juillet un plan de financement de la période d'observation du groupe, placé en redressement judiciaire depuis le 1er juin, ainsi que les grandes lignes de son plan de continuation.

Charles Doux estime "avoir recueilli les financements nécessaires pour poursuivre la période d'observation et concrétisera ces accords en fin de semaine", précise-t-il dans un communiqué.

Selon le texte, le plan de continuation réunira au sein du capital, les éleveurs, les salariés et de nouveaux investisseurs qui sont des professionnels du secteur.

Le tribunal de commerce de Quimper (Finistère) examinera le 27 juillet les offres de reprise qui ont été soumises aux administrateurs judiciaires. Il lui reviendra de retenir une ou plusieurs de ces offres ou de décider la poursuite de la période d'observation.

Mardi, lors d'un comité central d'entreprise (CCE) au siège du groupe à Châteaulin (Finistère), les représentants des salariés ont appris que deux sociétés, Protéis, qui se proposait de reprendre un site quimpérois employant 25 salariés, et Hendrix Genetics, qui voulait reprendre un couvoir dans le Morbihan comptant 38 emplois, avaient retiré leurs offres.

Selon les syndicats, 1.553 emplois à durée indéterminée (CDI) et 525 emplois à durée déterminée (CDD)seraient aujourd'hui menacés par les offres de reprises sur un total de 3.400 emplois en CDI.

"Les offres de plan de cession présentées sont consternantes, tant au plan social qu'au plan économique", a estimé Charles Doux, qui s'est présenté mardi au CCE comme le seul capable d'éviter un démantèlement du groupe.

Les représentants des salariés ont nettement marqué leur défiance vis à vis des annonces de Charles Doux.

"Nous sommes dans la situation actuelle à cause d'eux (les dirigeants du groupe) et subitement ils auraient la solution ? On a du mal à y croire. La confiance n'y est pas", a déclaré à Reuters, Jean-Luc Guillart, délégué CFDT.

Les syndicats ont rencontré mardi les représentants de plusieurs repreneurs potentiels tels Tilly-Sabco, LDC, Terrena et Sofiprotéol, qui a regroupé plusieurs entreprises pour soumettre une "offre coordonnée".

Pierre-Henri Allain, édité par Gérard Bon