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Société

Le groupe Ikea a reçu des lettres de menaces

Le ou les expéditeurs des lettres de menaces à Ikea exigeraient notamment une revalorisation salariale pour l'ensemble des employés du groupe suédois.

Le ou les expéditeurs des lettres de menaces à Ikea exigeraient notamment une revalorisation salariale pour l'ensemble des employés du groupe suédois. - -

Le groupe suédois Ikea a annoncé mardi avoir reçu plusieurs lettres de menaces en France exigeant des dons plus conséquents à des oeuvres de charité sous peine de représailles.

Ils menacent de déclencher des incendies et de faire exploser des engins dans des magasins Ikea. Le groupe suédois a annoncé mardi avoir reçu plusieurs lettres de menaces en France exigeant des dons plus conséquents à des oeuvres de charité sous peine de représailles. Dans un communiqué, le géant de l'ameublement estime qu'il s'agit d'un "chantage cherchant à porter atteinte à l'image de l'entreprise." "Ikea a reçu des courriers, exigeant que l'entreprise effectue des dons plus importants à certaines oeuvres de charité, faute de quoi Ikea serait la cible d'actions de représailles", écrit-il.

Des explosions dans ses magasins français

Disant prendre la situation au sérieux, l'entreprise, qui a été victime en 2011 de petites explosions dans ses magasins en France, en Belgique et aux Pays-Bas, affirme coopérer avec la police et avoir renforcé les mesures de sécurité dans ses magasins en France.
Le groupe Ikea mène une politique de mécénat humanitaire à travers la Fondation Ikea qui a donné en 2012 82 millions d'euros pour financer différents projets à travers le monde, précise le groupe.
Selon Le Parisien daté de mardi, qui a révélé l'information, l'entreprise est la cible de menaces en France depuis décembre 2012, puis en avril dernier, avec une intensification des courriers en mai. Le ou les expéditeurs des missives exigeraient, outre le versement à des oeuvres de charité, une rançon de plusieurs millions d'euros et une revalorisation salariale pour l'ensemble des employés, affirme le quotidien. Ils menacent de déclencher des incendies et de faire exploser des engins dans des magasins et l'ultimatum expirerait ce mardi, ajoute Le Parisien.

J.V. avec Reuters