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Société

Le doigt d'honneur d'Henri Emmanuelli légèrement sanctionné

Le député socialiste Henri Emmanuelli a été sanctionné mercredi d'un "rappel à l'ordre", la plus légère des sanctions prévues par le règlement de l'Assemblée nationale, pour un doigt d'honneur au Premier ministre François Fillon lors des questions au gouv

Le député socialiste Henri Emmanuelli a été sanctionné mercredi d'un "rappel à l'ordre", la plus légère des sanctions prévues par le règlement de l'Assemblée nationale, pour un doigt d'honneur au Premier ministre François Fillon lors des questions au gouv - -

PARIS (Reuters) - Le bureau de l'Assemblée nationale a prononcé mercredi une sanction légère contre le député socialiste Henri Emmanuelli, accusé...

PARIS (Reuters) - Le bureau de l'Assemblée nationale a prononcé mercredi une sanction légère contre le député socialiste Henri Emmanuelli, accusé d'avoir fait un doigt d'honneur au Premier ministre, François Fillon, lors de la séance de questions d'actualité le 7 juin au Palais-Bourbon.

Le bureau a décidé à l'unanimité de sanctionner d'un "rappel à l'ordre" le député PS des Landes et ancien président de l'Assemblée nationale.

Le "rappel à l'ordre" est la plus légère des sanctions et, contrairement aux autres, n'entraîne aucune pénalité financière.

Après l'incident, Henri Emmanuelli avait été reçu par le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer (UMP). Il avait nié avoir adressé un doigt d'honneur au chef du gouvernement.

"Je n'ai pas fait de doigt d'honneur et si ça a été interprété de cette façon, j'en suis désolé", avait-il déclaré. "Je suis encore assez grand et j'ai encore assez d'expérience pour lui dire ce que j'ai à lui dire sans faire de gestes inconvenants", avait-il ajouté.

Le rappel à l'ordre est la première des quatre peines disciplinaires prévues par le règlement de l'Assemblée et applicables aux membres de l'Assemblée.

Viennent ensuite le "rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal", la "censure" et enfin "la censure avec exclusion temporaire".

Emile Picy, édité par Patrick Vignal