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Le charles-de-gaulle à l'arrêt pour plusieurs semaines

Une intervention de plusieurs semaines est nécessaire sur le Charles-de-Gaulle, pour changer une soupape de sécurité. Parti en mission mercredi soir, le porte-avions a été contraint de rebrousser chemin le lendemain en raison d'un problème électrique. /Ph

Une intervention de plusieurs semaines est nécessaire sur le Charles-de-Gaulle, pour changer une soupape de sécurité. Parti en mission mercredi soir, le porte-avions a été contraint de rebrousser chemin le lendemain en raison d'un problème électrique. /Ph - -

MARSEILLE (Reuters) - Une intervention de plusieurs semaines est nécessaire sur le porte-avions Charles-de-Gaulle pour changer une soupape de...

MARSEILLE (Reuters) - Une intervention de plusieurs semaines est nécessaire sur le porte-avions Charles-de-Gaulle pour changer une soupape de sécurité, a annoncé samedi la Marine nationale.

Parti en mission mercredi soir, le Charles-de-Gaulle a été contraint de rebrousser chemin le lendemain en raison d'un problème électrique.

Ce problème a mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité, qu'il faut donc changer, précise le communiqué.

Le fleuron de la flotte française, dont le premier départ en mission depuis deux ans a été avorté, est revenu jeudi soir dans son port d'attache de Toulon, dans le Var.

Il avait appareillé mercredi avec le groupe aéronaval français (GAN) pour une mission de quatre mois.

Le GAN, composé du Charles-de-Gaulle, de la frégate anti-sous-marine Tourville, de la frégate de défense aérienne Forbin, du pétrolier ravitailleur Meuse et du sous-marin nucléaire d'attaque Améthyste, doit participer à différentes activités dans l'océan Indien, parmi lesquelles des manoeuvres avec l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis et l'Inde.

Le déploiement prévoit également une période de six semaines au large du Pakistan, durant laquelle les avions du groupe aérien embarqué, 10 Rafale Marine, 12 Super Etendard Modernisés et deux Hawkeye, doivent participer à l'opération Pamir, aux côtés de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) en Afghanistan.

Patrick Vignal