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Société

Le braqueur présumé du casino d'Uriage reste libre

La justice a maintenu jeudi en liberté sous contrôle judiciaire le co-auteur présumé du braquage d'un casino de la banlieue de Grenoble (Isère). La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a rejeté la demande du parquet de placer en détenti

La justice a maintenu jeudi en liberté sous contrôle judiciaire le co-auteur présumé du braquage d'un casino de la banlieue de Grenoble (Isère). La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a rejeté la demande du parquet de placer en détenti - -

LYON (Reuters) - La justice a maintenu jeudi en liberté sous contrôle judiciaire le co-auteur présumé du braquage d'un casino de la banlieue de...

LYON (Reuters) - La justice a maintenu jeudi en liberté sous contrôle judiciaire le co-auteur présumé du braquage d'un casino de la banlieue de Grenoble (Isère).

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Grenoble a rejeté la demande du parquet de placer en détention provisoire Moncif Ghabour, soupçonné d'avoir pris part à l'attaque à main armée du casino d'Uriage-les-Bains en juillet.

Moncif Ghabour a été interpellé fin août et mis en examen pour vol à main armée et tentative de meurtre sur agent de la force publique, mais il avait été laissé libre par le juge des libertés et de la détention, malgré les réquisitions du parquet.

Cette décision avait rallumé un vieux conflit entre magistrats et policiers et suscité des réactions indignées, de la part de membres du gouvernement notamment.

Moncif Ghabour, qui nie les faits, a présenté un alibi confirmé par les témoignages de quatre personnes. L'accusation s'appuie de son côté sur des analyses en odorologie concluant à sa présence dans la voiture ayant été utilisée lors du braquage.

Le parquet général avait fait appel de sa remise en liberté à la demande de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie.

L'attaque du casino d'Uriage s'était soldée, dans la nuit du 15 au 16 juillet, par une fusillade entre les forces de l'ordre et Karim Boudouda, co-auteur de l'attaque.

Son décès avait embrasé dans les jours suivants le quartier de la Villeneuve, dont il était originaire.

Cet épisode de violences a conduit au discours du 30 juillet de Nicolas Sarkozy, lors duquel le président de la République a proposé de déchoir de sa nationalité française toute personne d'origine étrangère condamnée pour meurtre ou violences envers des policiers, gendarmes ou autres dépositaires de l'autorité publique.

Catherine Lagrange, édité par Grégory Blachier