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Le Berry Cola, dernier-né des colas alternatifs français

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ORLEANS, Loiret (Reuters) - Après le Breizh Cola breton et le Bougnat Cola auvergnat, le Berry Cola, du nom de la région éponyme, vient enrichir la...

ORLEANS, Loiret (Reuters) - Après le Breizh Cola breton et le Bougnat Cola auvergnat, le Berry Cola, du nom de la région éponyme, vient enrichir la famille mondiale des colas alternatifs régionaux ou militants.

Comme ses grands frères, il possède l'apparence de son cousin américain mais propose un goût décalé.

"Brasseur de bières depuis 2004, nous cherchions à produire un soda pour une clientèle plus jeune", explique Franck Bellon, propriétaire de l'Atelier de la Bière (Indre), qui table sur une production annuelle de 500 litres.

"Comme le Cola parle beaucoup plus aux jeunes que la limonade, nous avons déposé, il y a cinq ans, la marque Berry Cola que nous commençons tout juste à commercialiser", dit-il.

La boisson élaborée "à force de trifouillages" est beaucoup moins forte en gaz qu'un Coca-Cola ou un Pepsi-Cola. Elle est également plus caramélisée, moins acide.

"Nous n'avons eu aucun contact avec nos concurrents américains", s'amuse Franck Bellon. "Mais il était impensable de ne pas conserver la couleur rouge sur l'étiquette où figure une vue du parc naturel de la Brenne."

Si des mastodontes comme Virgin-Cola, Pepsi-Cola ou plus récemment, Mecca Cola et China Cola, assurent la principale concurrence au géant américain d'Atlanta, la famille des colas alternatifs se compose essentiellement de petites marques régionales, voire locales.

En France, on recense ainsi l'Alp'Cola de Savoie, le Col'Ardèche, Le Chtilà Cola du Nord-Pas-de-Calais, le Vendée Cola ou encore, le Cola Occitan, destiné à une clientèle "qui n'a pas envie de faire travailler les multinationales".

Dans ce même registre militant, le fruit des ventes d'El Che Cola, produit dans les Bouches-du-Rhône et affiché sans OGM, est pour moitié reversé à des organisations non gouvernementales.

De son côté, le Mecca Cola reverse une partie de ses recettes en faveur "des territoires palestiniens occupés par Israël".

Mourad Guichard, édité par Yves Clarisse