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Société

La taxe à 75% est un "marqueur anti-entreprises" pour Parisot

Laurence Parisot a accusé vendredi François Hollande de stigmatiser les entreprises en voulant les mettre à contribution dans le cadre de la taxe à 75% sur la part des salaires supérieure à un million d'euros annuels. /Photo prise le 28 mars 2013/REUTERS/

Laurence Parisot a accusé vendredi François Hollande de stigmatiser les entreprises en voulant les mettre à contribution dans le cadre de la taxe à 75% sur la part des salaires supérieure à un million d'euros annuels. /Photo prise le 28 mars 2013/REUTERS/ - -

PARIS (Reuters) - Laurence Parisot a accusé vendredi François Hollande de stigmatiser les entreprises en voulant les mettre à contribution dans le...

PARIS (Reuters) - Laurence Parisot a accusé vendredi François Hollande de stigmatiser les entreprises en voulant les mettre à contribution dans le cadre de la taxe à 75% sur la part des salaires supérieure à un million d'euros annuels.

"Je ne comprends pas la philosophie du principe exprimé par le président de la République", a dit la présidente du Medef sur France Info.

"Il avait dit pendant sa campagne qu'il convenait d'imaginer une taxe spécifique pour les plus fortunés des Français. Et là, on se retrouve dans quelque chose de tout à fait différent qui serait payé sous forme de cotisations par les entreprises. Mais alors, que va-t-il se passer pour les plus fortunés des Français qui ne travaillent pas dans des entreprises, qui sont artistes, professions libérales ?", a-t-elle ajouté.

Pour Laurence Parisot, qui a appris mercredi qu'elle ne pourrait pas briguer un troisième mandat à la tête de la première organisation patronale française, l'annonce faite jeudi par François Hollande lors de son intervention télévisée est "un marqueur anti-entreprises" et un "bricolage" qui les stigmatise.

Promesse du candidat socialiste, la taxation exceptionnelle à 75% des revenus supérieurs à un million d'euros par an a été censurée par le Conseil constitutionnel à la fin de l'année dernière et a reçu un avis négatif du Conseil d'Etat.

Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse