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Société

La pilule gratuite et anonyme pour les jeunes ?

Un rapport préconise de rendre gratuite et anonyme la pilule pour les mineures

Un rapport préconise de rendre gratuite et anonyme la pilule pour les mineures - -

Exclu RMC : Un rapport préconise de rendre gratuit et anonyme tous les moyens contraceptifs pour les mineures. Le nombre d’avortement chez les adolescentes augmente chaque année et a doublé en 20 ans. 13.500 jeunes filles ont eu recours à l’IVG en 2010.

Un rapport remis ce jeudi à la secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Jeannette Bougrab, préconise de rendre gratuit et anonyme l’accès à la pilule et à tous les autres moyens de contraception pour les mineures. La consultation médicale préalable sera elle aussi gratuite et anonyme. Aujourd’hui, seuls l’avortement et la pilule du lendemain le sont.

13.500 mineures ont avorté en 2010

« Il y a urgence, explique sur RMC Jeannette Bougrab, car le nombre d’avortements chez les adolescentes augmente chaque année et a presque doublé en 20 ans ». En 2010, sur les 18.000 mineures qui sont tombées enceinte, 13.500 ont eu recours à l’avortement. C’est 1.500 de plus qu’en 2009. Ce sont principalement des jeunes filles issues de milieux défavorisés qui tombent enceinte et ont recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).

« Il y a urgence, explique sur RMC Jeannette Bougrab, car le nombre d’avortements chez les adolescentes augmente chaque année et a presque doublé en 20 ans ». En 2010, sur les 18.000 mineures qui sont tombées enceinte, 13.500 ont eu recours à l’avortement. C’est 1.500 de plus qu’en 2009. Ce sont principalement des jeunes filles issues de milieux défavorisées qui tombent enceinte et ont recours à l’IVG (interruption volontaire de grossesse).

Avorter plutôt que prévenir ses parents

Les causes sont connues selon le rapport. D’abord une mauvaise connaissance des moyens de contraception. Il y a aujourd’hui trop peu d’informations sur la sexualité et d’éducation sur le sujet, qui reste tabou en France. Il y a également un manque de dialogue au sein des familles. Le rapport évoque des jeunes filles enceintes qui préfèrent recourir à l’avortement plutôt que d’alerter leur famille. Ensuite, le coût élevé des contraceptifs et des consultations chez le gynécologue qui prescrit la pilule sont un frein pour de nombreuses adolescentes.

La Rédaction