La Grande-Motte veut mettre en place un service de réservation de parcelle de plage pour bronzer

A La Grande-Motte, dans l'Hérault, les autorités pourraient bientôt tester un dispositif inédit d'emplacements de plage gratuits, à réserver en ligne. Un moyen, peut-être, de profiter du sable et de la plage tout en respectant les gestes barrières de lutte contre le coronavirus.

La station balnéaire héraultaise de La Grande-Motte, située près de Montpellier, s'apprête à tester une "plage statique", une première nationale, à partir du 21 mai, jeudi de l’Ascension. Une expérience qui pourrait préfigurer ce qui se passera tout l'été sur la façade méditerranéenne: la réservation gratuite d'une parcelle de plage pour bronzer tout en respectant les règles de distanciation sociale.

"La plage dynamique" mise en place sur la plupart des littoraux de France depuis cette semaine "pour commencer en cette saison, c'est quelque chose dans lequel on se retrouvera tous. (Mais) il va quand même arriver un moment où poser sa serviette pourra être intéressant pour tous, notamment pour les familles", a reconnu Jacques Witkowski, le préfet de l'Hérault: "Pour ça il faut qu'on puisse tester des dispositifs".

"Une première au niveau national"

A La Grande-Motte, "on est donc en train de monter une expérimentation qui nous sera très utile pour les mois qui viennent, de plage 'serviette' ou 'statique'", a-t-il poursuivi. "Ce test sur une plage du centre-ville, qui prévoit notamment une réservation gratuite par Internet d'un espace de plage, est "une première au niveau national", a-t-il insisté.

Concrètement, le journal Midi Libre rapporte qu'une soixante d'emplacements pré-définis de 9 mètres carrés (pour 2 personnes), 16 mètres carrés (pour 4 personnes) et 24 mètres carrés (pour 6 personnes) seront réservables en ligne, pouvant accueillir au total 250 personnes. Ceux-ci seront distanciés, les directions différenciées et ils ne seront ouverts que du côté de l'eau et délimités par des piquets en bois et des cordages.

Cet espace de plage sera gratuit et un règlement intérieur strict devra y être respecté, rappelle le quotidien local. Mais pour l'heure, le projet doit encore être validé par la préfecture de l'Hérault pour une éventuelle mise en service la semaine prochaine.

Jeanne Bulant