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La France pleure Elizabeth Taylor, "la dernière star"

Le monde de la politique et du cinéma français a rendu mercredi un vibrant hommage à Elizabeth Taylor, star américaine disparue à l'âge de 79 ans. /Photo d'archives/REUTERS/Mario Anzuoni

Le monde de la politique et du cinéma français a rendu mercredi un vibrant hommage à Elizabeth Taylor, star américaine disparue à l'âge de 79 ans. /Photo d'archives/REUTERS/Mario Anzuoni - -

Le monde de la politique et du cinéma français a rendu mercredi un vibrant hommage à Elizabeth Taylor, star américaine disparue à l'âge de 79 ans.

Du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, au président du festival de Cannes, Gilles Jacob, en passant par le Premier ministre, François Fillon, tous ont rendu hommage à sa beauté, à son talent et à son action dans la lutte contre le sida.

"C'était la dernière star, comme on dit le dernier empereur ou la dernière reine", a déclaré Frédéric Mitterrand, qui a organisé une conférence de presse à son ministère pour rendre hommage à la défunte.

"Et c'est vrai qu'elle fut incontestablement une star jusqu'au bout des ongles : la vie romanesque, les mariages, les retards, les caprices, les dépenses, tout ce qui fascine le public", a-t-il ajouté. "Mais en même temps cette fascination n'existerait pas si on n'avait pas la sensation qu'il y avait derrière un énorme talent".

Le Premier ministre, François Fillon, a dit sa "tristesse" dans un communiqué où il salue "la beauté et la sensualité" de celle "qui entra au panthéon des plus talentueuses actrices hollywoodiennes".

Pour l'ancien ministre de la Culture Jack Lang, qui l'avait décorée à Paris, "cette immense et inoubliable actrice est entrée dans la légende à travers des chefs-d'oeuvre qui seront à jamais inscrits dans l'histoire du cinéma".

"Son coeur d'or l'a portée à soutenir les causes humaines les plus élevées", écrit-il dans un communiqué.

Sur RTL, Gilles Jacob, le président du festival de Cannes, a témoigné des célèbres retards de la star.

"C'est le mot caprice qu'il faut employer... Ces stars sont capricieuses parce qu'elles sont angoissées", a-t-il dit.

"Pour le 40e anniversaire (du festival du film-NDLR), elle est arrivée tellement en retard alors qu'elle était la reine de la soirée mais il y avait plein d'autres stars dans la salle, Paul Newman, Yves Montand, Catherine Deneuve, qu'on a été obligés de commencer sans elle", a-t-il raconté.

Pour le chroniqueur mondain Henry-Jean Servat, "tout cinéphile qui se respecte, tout amoureux du cinéma et des jolies femmes ne peut qu'être attristé par la disparition d'Elizabeth Taylor qui était la dernière légende vivante d'Hollywood, qui était quelqu'un qui, au milieu des fracas, au milieu des fastes, a su maintenir le cap".

Pour l'écrivain Philippe Labro, "elle a représenté à un moment donné le Hollywood du Technicolor, le Hollywood du bonheur, le Hollywood du glamour, mais sans bling-bling, avec une certaine élégance".

Pour Fabrice Leclerc, rédacteur en chef du magazine Studio Ciné Live, Elizabeth Taylor était "vraiment la petite fiancée d'Hollywood".

"Si on ferme les yeux et qu'on pense à une star hollywoodienne, ça sera forcément Elizabeth Taylor", a-t-il déclaré sur BFM TV.