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Société

La fille adoptive de Woody Allen l'accuse d'agression sexuelle

Woody Allen le 27 août 2013 lors d'un passage à Paris.

Woody Allen le 27 août 2013 lors d'un passage à Paris. - -

Dylan Farrow, la fille adoptive de Woody Allen et Mia Farrow, accuse le réalisateur américain de l'avoir agressée sexuellement lorsqu'elle était enfant.

La rumeur courait depuis longtemps, elle est désormais confirmée. Dylan Farrow, 28 ans, que Woody Allen avait adoptée avec l'actrice Mia Farrow quand ils étaient en couple, a affirmé dans une lettre ouverte publiée sur un blog du New York Times qu'elle avait été agressée à 7 ans dans le grenier de la maison familiale.

"Quand j'avais sept ans, Woody Allen m'a prise par la main, et m'a conduite dans un petit grenier mal éclairé au 2e étage de notre maison. Il m'a dit de m'allonger sur le ventre et de jouer avec le train électrique de mon frère. Et il m'a agressée sexuellement", a affirmé la jeune femme.

"Il me parlait en le faisant, me murmurant que j'étais une gentille petite fille, que c'était notre secret, me promettant que nous irions à Paris et que je serais une star de cinéma", a ajouté Dylan Farrow. La jeune femme affirme en avoir parlé à l'époque à sa mère.

Un conflit féroce entre Mia Farrow et Woody Allen

En 1992, Mia Farrow avait accusé Woody Allen d'avoir agressée Dylan. L'actrice était alors engagée dans un conflit féroce avec le réalisateur pour la garde de leurs enfants, après avoir découvert qu'Allen avait une liaison avec une autre de ses filles adoptives, Soon-Yi Previn, alors âgée de 20 ans. Mia Farrow avait adopté Soon-Yi lors d'un précédent mariage. Woody Allen, 78 ans, a épousé la jeune femme en 1997.

Le réalisateur, qui n'a jamais été poursuivi, a toujours vigoureusement nié avoir agressé Dylan Farrow. En 1992, il avait accusé Mia Farrow d'avoir par rancune manipulé "honteusement des enfants innocents".

En 1994, un tribunal new-yorkais lui avait refusé un droit de visite pour Dylan. Deux thérapeutes avaient à l'époque estimé qu'il n'était pas dans l'intérêt de la petite fille de la "contraindre à voir" son père.

La rédaction