BFMTV
Société

La bdf revoit en baisse à 0,4% la croissance au 2e trimestre

La Banque de France a révisé en baisse sa prévision de croissance du Produit intérieur brut de la France au deuxième trimestre à +0,4% contre +0,5% précédemment, selon son enquête mensuelle de conjoncture. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau

La Banque de France a révisé en baisse sa prévision de croissance du Produit intérieur brut de la France au deuxième trimestre à +0,4% contre +0,5% précédemment, selon son enquête mensuelle de conjoncture. /Photo d'archives/REUTERS/Charles Platiau - -

PARIS (Reuters) - La Banque de France a révisé en baisse sa prévision de croissance du Produit intérieur brut de la France au deuxième trimestre à...

PARIS (Reuters) - La Banque de France a révisé en baisse sa prévision de croissance du Produit intérieur brut de la France au deuxième trimestre à +0,4% contre +0,5% précédemment, selon son enquête mensuelle de conjoncture.

L'indicateur du climat des affaires dans l'industrie a reculé d'un point à 100 en juin après 101 en mai. Il est resté stable dans les services à 97.

Dans l'industrie, "les prévisions font état d'une stabilité de la production dans les prochains mois", précise la Banque de France dans un communiqué.

Dans les services, "les perspectives sont orientées vers une progression modérée de l'activité à court terme".

Selon l'enquête de conjoncture, l'activité industrielle s'est établie en légère augmentation par rapport au mois précédent. A l'exception du secteur de l'automobile et des autres matériels de transport, l'ensemble des secteurs a progressé.

Le taux d'utilisation des capacités de production s'est légèrement accru, demeurant cependant en-deçà de sa moyenne de longue période.

Les carnets sont jugés légèrement mieux garnis que la normale et les stocks de produits finis sont proches du niveau désiré.

Dans les services, "l'activité a progressé en juin, mais à un rythme nettement moins soutenu qu'en mai", avec un ralentissement de la hausse de l'activité dans le travail temporaire et les activités informatiques.

Dans les services toujours, les prix "se sont maintenus globalement" et "les effectifs se sont accrus significativement", précise la BdF.

Marc Joanny