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Société

L'Ile-de-France va faire marche arrière sur les centres d'appels

L'autorité chargée des transports en Ile-de-France, le Stif, a décidé de reconsidérer l'appel d'offres qui a conduit à délocaliser un service d'assistance téléphonique au Maroc. Le gouvernement s'était insurgé la semaine dernière contre la délocalisation

L'autorité chargée des transports en Ile-de-France, le Stif, a décidé de reconsidérer l'appel d'offres qui a conduit à délocaliser un service d'assistance téléphonique au Maroc. Le gouvernement s'était insurgé la semaine dernière contre la délocalisation - -

L'autorité chargée des transports en Ile-de-France, le Stif, a décidé de reconsidérer l'appel d'offres qui a conduit à délocaliser un service d'assistance téléphonique au Maroc, a annoncé mardi Arnaud Montebourg.

L'autorité chargée des transports en Ile-de-France, le Stif, a décidé de reconsidérer l'appel d'offres qui a conduit à délocaliser un service d'assistance téléphonique au Maroc : c'est Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui l'a annoncé ce mardi. Cette mesure a pris une dimension politique, jusqu'au sommet de l'Etat, au moment où le gouvernement socialiste est entré en guerre contre la délocalisation des centres d'appels dans un contexte de hausse continue du chômage.

Hollande se saisit de l'affaire

François Hollande a déclaré vendredi dernier que le Stif, dépendant de la région socialiste d'Ile-de-France, avait respecté les règles des marchés publics mais il a néanmoins demandé aux responsables publics de favoriser le travail en France chaque fois que c'est possible. "Le président de la République m'a demandé instamment de téléphoner au président du Stif pour que celui-ci reprenne ce marché, et je crois pouvoir vous dire que celui-ci, qui s'est exprimé de façon tout à fait nette, reprendra ce marché", a précisé mardi le ministre du Redressement productif lors de la séance des questions d'actualité.

La société retenue pourrait attaquer le Stif

Le socialiste Jean-Paul Huchon, président du Stif et de la région Ile-de-France, avait expliqué avoir retenu l'offre la moins chère dans le respect scrupuleux des règles. Le support téléphonique de la délivrance et de la gestion de la carte "Solidarité Transports" a été confié à la société B2S, qui possède des centres d'appels au Maroc, mais aussi sept centres en France. Ce service, qui représente 80 postes en France, était géré jusqu'à présent par la société Webhelp. Selon L'Usine nouvelle, la société B2S envisagerait d'attaquer le Stif pour violation du code des marchés publics s'il venait à lancer un nouvel appel d'offres.