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L'Etat va abandonner le contournement routier de Strasbourg

Vue aérienne de Strasbourg. Selon une source proche du dossier, l'Etat va abandonner le projet de grand contournement autoroutier à l'Ouest (GCO) de la ville en raison de l'opposition des élus socialistes et verts locaux. /Photo d'archives/REUTERS/Wolfgan

Vue aérienne de Strasbourg. Selon une source proche du dossier, l'Etat va abandonner le projet de grand contournement autoroutier à l'Ouest (GCO) de la ville en raison de l'opposition des élus socialistes et verts locaux. /Photo d'archives/REUTERS/Wolfgan - Photo d'archives/REUTERS/Wolfgan

PARIS (Reuters) - L'Etat va abandonner le projet de grand contournement autoroutier à l'Ouest (GCO) de Strasbourg en raison de l'opposition des...

PARIS (Reuters) - L'Etat va abandonner le projet de grand contournement autoroutier à l'Ouest (GCO) de Strasbourg en raison de l'opposition des élus socialistes et verts locaux, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.

"L'Etat va abandonner le projet GCO pour des raisons politiques", a indiqué la source sous couvert d'anonymat.

Le projet de l'A355, représentant un budget de 750 millions d'euros environ, était défendu par l'ancien ministre des Transports, l'UMP Thierry Mariani, à qui le socialiste Frédéric Cuvillier a succédé mi-mai.

Vinci avait été désigné en janvier attributaire pressenti pour construire cette section à péage et l'exploiter dans le cadre d'une concession de 55 ans. Le montage financier auprès des banques était en passe d'être bouclé.

Destiné à désengorger l'A35, prolongement de l'autoroute Paris-Strasbourg et qui tient lieu de périphérique de la capitale alsacienne, le tracé de 25 kilomètres traversait des terres agricoles.

Soutenu par le Conseil général et le conseil régional, tous deux dirigés par l'UMP, le projet était vivement contesté par les Socialistes et les Verts qui gèrent conjointement la ville et la communauté urbaine de Strasbourg, et sont alliés au sein du conseil régional.

Vinci n'a pas souhaité faire de commentaire. Personne n'était disponible dans l'immédiat au ministère de l'Ecologie, à la communauté urbaine de Strasbourg et au Conseil régional d'Alsace pour commenter l'information.

Gilles Guillaume, avec Gilbert Reihac et Elena Berton, édité par Jean-Michel Bélot