BFMTV
Société

L'etat ne modifie pas les "zones de solidarité"

Vue de la Faute-sur-mer le 2 mars dernier après le passage de la tempête Xynthia. Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a fait savoir vendredi que le gouvernement maintenait son tracé des "zones de solidarité". /Photo prise le 2 mars 2010/REUTERS/

Vue de la Faute-sur-mer le 2 mars dernier après le passage de la tempête Xynthia. Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a fait savoir vendredi que le gouvernement maintenait son tracé des "zones de solidarité". /Photo prise le 2 mars 2010/REUTERS/ - -

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a fait savoir vendredi que le gouvernement maintenait son tracé des "zones de...

PARIS (Reuters) - Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a fait savoir vendredi que le gouvernement maintenait son tracé des "zones de solidarité" délimitées après le passage de la tempête Xynthia.

Il a réuni au ministère six élus de Vendée, dont les maires des deux communes les plus durement frappées en février dernier, La Faute-sur-Mer et L'Aiguillon, pour évoquer le dernier rapport d'expertise en date, rendu public la semaine dernière.

Les préconisations de deux experts mandatés par le gouvernement ont semé la confusion et provoqué la colère des riverains du littoral.

Ces experts préconisent de réduire le nombre de maisons à détruire dans les "zones de solidarité", la nouvelle appellation des "zones noires", dans lesquelles l'Etat s'est engagé à acquérir les maisons en danger.

Or, dans un premier temps, le gouvernement avait présenté comme non négociable le plan de ces zones malgré les protestations de certains habitants, dont les maisons n'avaient pas été endommagées mais qui étaient vouées à être détruites.

Cette expertise a vocation "à assurer la sécurité des personnes" et ses "principes généraux" ne seront pas remis en cause, souligne Jean-Louis Borloo dans un communiqué.

Le ministre insiste sur le traitement "au cas par cas" des expropriations qui seront effectuées "sous le contrôle d'un juge".

Il précise que les parcelles qui doivent faire l'objet d'une déclaration d'utilité publique en vue d'une expropriation seront "définitivement communiquées dans un délai de 15 jours".

"A compter de cette date (...) tous les habitants de la zone de solidarité auront un délai d'un mois pour confirmer ou non leur intention de procéder à la vente amiable", ajoute-t-il.

La tempête Xynthia, et les inondations qu'elle avait provoquées dans la nuit du 27 au 28 février, ont fait 53 morts sur le littoral de Vendée et de Charente-Maritime.

Laure Bretton