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Société

L'Afep pour une contribution des plus riches en France

Les Français les plus riches doivent participer à la réduction du déficit sous la forme d'une contribution fiscale exceptionnelle, estime Maurice Lévy, le président de l'Association française des entreprises privées (Afep) dans une tribune publiée par Le

Les Français les plus riches doivent participer à la réduction du déficit sous la forme d'une contribution fiscale exceptionnelle, estime Maurice Lévy, le président de l'Association française des entreprises privées (Afep) dans une tribune publiée par Le - -

PARIS (Reuters) - Les Français les plus riches doivent participer à la réduction du déficit sous la forme d'une contribution fiscale exceptionnelle,...

PARIS (Reuters) - Les Français les plus riches doivent participer à la réduction du déficit sous la forme d'une contribution fiscale exceptionnelle, estime Maurice Lévy, le président de l'Association française des entreprises privées (Afep) dans une tribune publiée mardi par Le Monde.

Le débat sur la fiscalité des hauts revenus a été relancé par les dernières turbulences financières en Europe et par le débat sur le relèvement du plafond de la dette publique aux Etats-Unis.

Le milliardaire américain Warren Buffett a ainsi réclamé lundi une hausse des impôts pour les "méga-riches".

Maurice Lévy, qui préside le directoire de Publicis, numéro trois mondial de la publicité, prône dans Le Monde "une réduction brutale, immédiate du déficit public" et se dit favorable à "une contribution exceptionnelle des plus riches, des plus favorisés, des nantis".

"Il semblera peut-être curieux à certains de voir que le président de l'Association française des entreprises privées préconise une telle mesure, mais il me paraît indispensable que l'effort de solidarité passe d'abord par ceux que le sort a préservés", explique-t-il.

L'Afep regroupe de nombreux dirigeants de grandes entreprises françaises.

De son côté Pierre Bergé, ancien patron de la maison de couture Yves Saint-Laurent, s'est déclaré prêt à soutenir une telle mesure.

"Je suis prêt, sinon à prendre la tête, du moins bien entendu à me ranger aux côtés de ceux qui voudraient" augmenter les impôts des plus riches, a-t-il dit sur RTL. "Mais vous savez, je n'y crois pas beaucoup."

Plusieurs élus de la majorité présidentielle se sont prononcés ces dernières semaines en faveur d'une participation des plus favorisés à l'effort de réduction du déficit, qui pourrait prendre, dans le projet de loi de finances 2012, la forme d'une imposition exceptionnelle des revenus les plus élevés.

Dans sa tribune publiée par Le Monde, Maurice Lévy souhaite également "une vraie, une sérieuse, une profonde réforme" des systèmes sociaux et une réduction sensible des charges salariales.

Marc Angrand, édité par Yves Clarisse