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Société

Jouyet évoque un taux compris entre 1% et 1,25% du Livret A

Le directeur général de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, évoque dans un entretien au Journal du Dimanche un taux de rémunération du Livret A, actuellement fixé à 1,75%, compris entre 1% et 1,25%. /Photo d'archives/REUTERS/Benoît Tessier

Le directeur général de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, évoque dans un entretien au Journal du Dimanche un taux de rémunération du Livret A, actuellement fixé à 1,75%, compris entre 1% et 1,25%. /Photo d'archives/REUTERS/Benoît Tessier - -

PARIS (Reuters) - Le directeur général de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, évoque dans un entretien au Journal du Dimanche un taux de...

PARIS (Reuters) - Le directeur général de la Caisse des dépôts, Jean-Pierre Jouyet, évoque dans un entretien au Journal du Dimanche un taux de rémunération du Livret A, actuellement fixé à 1,75%, compris entre 1% et 1,25%.

"Politiquement, on peut considérer qu'il ne faudrait pas baisser le taux au-dessous des 1,50%", indique-t-il. "Mais si l'on raisonne de façon mécanique, on devrait descendre entre 1% et 1,25%".

"C'est à l'Etat et à la Banque de France d'en décider", ajoute-t-il, "mais moins l'épargne est rémunérée, et donc moins elle est coûteuse pour la Caisse des dépôts, plus les offices HLM à qui nous prêtons s'y retrouvent".

Le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer, a estimé en juin que la rémunération du livret devrait baisser en raison du net ralentissement de l'inflation.

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a confirmé fin juin la probabilité d'une baisse du taux de rémunération du livret A en août, en promettant qu'elle serait limitée afin de préserver l'attractivité de ce livret d'épargne défiscalisé.

Le taux de rémunération du livret A et du livret de développement durable (LDD) a été abaissé de 2,25% à 1,75% le 1er février.

La formule utilisée pour calculer ce taux chaque semestre prend en compte les taux du marché monétaire et l'indice des prix à la consommation hors tabac. La banque centrale peut invoquer des "circonstances exceptionnelles" pour recommander une dérogation, ce qu'elle avait finalement fait en janvier.

Marine Pennetier