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Société

Jeux vidéo et discothèques mieux encadrés ?

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Roselyne Bachelot réforme l'hôpital. Des députés lui suggèrent quelques mesures de santé publique. Jeux vidéo et discothèques pourraient notamment être concernés.

La réforme de l'hôpital fait des petits. Plusieurs députés de droite veulent profiter de l'examen du projet de loi « Hôpital Patients Santé Territoires », entamé mardi 10 février à l'Assemblée Nationale, pour y glisser toute une série de mesures de santé publique. Pas mois de 900 amendements ont été déposés sur le texte de Roselyne Bachelot. Des propositions qui ne sont pas toujours en rapport avec l'hôpital...

"Jouer nuit gravement à la santé" ?

Paul Jeannetau, député UMP du Maine et Loire, propose d'apposer un avertissement sanitaire sur les jeux vidéo qui peuvent rendre dépendant : « d'abord mettre sur l'emballage un message du style "attention ce jeu peut provoquer une dépendance" ou "ce jeu nécessite beaucoup de temps". Et, à terme, on pourrait imaginer une horloge qui s'afficherait sur le jeu, pour permettre de voir le temps qu'on y passe. Et pourquoi pas, à plus long terme, avec les éditeurs de logiciels, un avatar, le personnage principal, qui puisse se fatiguer au fil du temps, au bout d'un certain nombre d'heures d'utilisation, comme on se fatigue dans la vie de tous les jours. Ça permettrait peut-être aussi d'attirer l'attention des joueurs. »

Un café-croissant en discothèque...

Paul Jeannetau présente une autre mesure de santé publique : permettre aux discothèques de fermer plus tard. « L'idée, explique-t-il, c'est de permettre aux personnes de continuer à faire la fête dans le même lieu. On diminuerait le volume sonore, on remettrait un peu plus de lumière, et une heure avant la fermeture, on ne vendrait plus de l'alcool, mais on proposerait du café, et pourquoi pas, un petit-déjeuner, pour repartir un peu plus sereinement. Et si on ouvre les discothèques jusqu'à 7 ou 8h du matin, les transports en commun fonctionnent à ces heures. On peut donc rentrer chez soi sans reprendre sa voiture. C'est donc une mesure qui va dans le sens de la sécurité routière. »

La rédaction, avec Yannick Olland