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Isère: il agresse une jeune fille après lui avoir donné son numéro

Militaires en rang. (Photo d'illustration)

Militaires en rang. (Photo d'illustration) - ERIC CABANIS / AFP

Ce jeudi, à Vienne en Isère, un homme a agressé sexuellement une jeune fille de 17 ans. Les forces de l'ordre l'ont rapidement interpellé car il avait donné son numéro de portable à sa victime.

Donner son numéro de portable à une lycéenne de 17 ans avant de l’agresser. C’est l’étrange logique suivie par un homme de 33 ans ce jeudi à Vienne, en Isère, avant d’être, par conséquent, rapidement interpellé.

La jeune fille avait au préalable raconté les circonstances de cette agression au commissariat le soir même des faits, comme le rapporte le Dauphiné Libéré. Dans la soirée de jeudi, la jeune fille se promène dans le centre-ville. Elle rencontre bientôt un trentenaire éprouvant visiblement des difficultés à marcher. L’homme sollicite son aide, expliquant s’être fait mal en jouant au rugby. Le jeune fille lui prête son bras pendant quelques instants.

Apparemment reconnaissant, il lui propose alors un petit travail pour la période de Noël. Il lui donne ensuite son numéro de téléphone pour faciliter les choses.

Un stratagème rudimentaire

Après avoir mis en place ce stratagème rudimentaire, l’individu (qui reprend soudainement possession de toutes ses facultés physiques) enserre l’adolescente à la taille et au cou et procède à des attouchements. L’adolescente parvient à le repousser et l’homme prend la fuite. Le numéro de téléphone, parfaitement authentique, permettra bien vite aux forces de l’ordre de lui mettre la main au collet. Il était déjà connu des services de police pour des faits similaires commis en 2011.

Le dossier de l’agresseur, qui a reconnu les faits, recèle un élément d’explication à la scène de jeudi soir. L’homme est placé sous curatelle et doit suivre un traitement. Traitement médical qu’il ne suit plus depuis que son médecin est parti à la retraite. Il devait faire l’objet d’un examen psychiatrique en cette fin de semaine avant d’être déféré au parquet de Vienne.

R.V.