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Insolite

Yvelines: il perd son permis de conduire à cause d’un homonyme

Un automobiliste des Yvelines a perdu son permis de conduire à la suite d'une erreur de l'administration.

Un automobiliste des Yvelines a perdu son permis de conduire à la suite d'une erreur de l'administration. - Kenzo Tribouillard / AFP

L’administration a confondu deux conducteurs qui portaient le même nom de famille. Quand l’un commettait des infractions, c’est l’autre, un habitant de Vélizy-Villacoublay, qui était sanctionné.

Une fâcheuse coïncidence qui a conduit à une erreur administrative. Dans les Yvelines, un conducteur s’est vu retirer son permis de conduire à cause d’une méprise de la préfecture. Comme le relate Le Parisien, Jean-François, un habitant de Vélizy-Villacoublay a reçu une lettre début avril lui indiquant qu’il n’avait plus aucun point sur son permis et qu’il devait le repasser.

Un choc pour ce responsable approvisionnement qui a besoin de sa voiture tous les jours pour travailler. Sa dernière infraction date d’il y a un an. "Quand j’ai reçu ce courrier, je croyais que c’était pour me rendre mes 12 points au contraire", explique-t-il au quotidien francilien.

Même nom et même date de naissance

Jean-François décide de prendre contact avec un avocat pour se sortir de ce mauvais pas. Rapidement, ce dernier comprend d’où provient l’erreur de l’administration. Un autre homme qui est né le même jour et porte le même patronyme que Jean-François serait à l’origine des infractions, toutes commises dans la Creuse ou non loin.

"Il est artisan et le permis de mon client avait été confondu avec celui de cette personne qui n’a sans doute jamais reçu la moindre amende", détaille le conseil, Me Rémy Josseaume, qui a réclamé une audience en référé au tribunal administratif de Versailles pour réparer l’erreur de la préfecture.

Celle-ci s’est tenue vendredi dernier. Mais, coup de théâtre, 24 heures avant, l’administration a renvoyé un nouveau courrier au conducteur lésé l’informant qu’elle lui rendait tous ses points. Si la situation était enfin régularisée, l’avocat a néanmoins demandé lors de l'audience une indemnisation de 2000€ pour son client, contraint de payer son recours à un conseil et qui a dû s’organiser pour continuer le travail sans permis valide. La décision du tribunal sera rendue vendredi prochain.

H.M.