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Un avion dans le ciel de Paris cet été pour créer une maquette 3D

Une vue aérienne de Paris prise le 14 juillet 2017 (illustration).

Une vue aérienne de Paris prise le 14 juillet 2017 (illustration). - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

Du 1er juin au 30 septembre, un avion bimoteur va survoler la capitale pour prendre des vues aériennes. Le but: recréer un modèle 3D pour concevoir la ville du futur.

La Ville de Paris a chargé trois entreprises de réaliser une maquette numérique de la capitale. L’une d’elles, la société Aerodata, située à Lille, a reçu une autorisation exceptionnelle de la préfecture de police pour survoler Paris, "du 1er juin au 30 septembre, entre 10 heures et 18 heures, à l’exception des mercredis matins, samedis, dimanches et jours fériés", nous apprend Le Parisien.

Pour effectuer des prises de vues aériennes, l’avion bimoteur de la société Aerodata va quadriller 132 km², correspondant au territoire de Paris et de ses abords, une altitude de 2.300 pieds, soit 700 m. L’aéronef, équipé d’une caméra, doit voler à basse altitude pour numériser avec le plus de précision possible les 180.000 bâtiments de la ville.

Une carte 3D plus précise que Google Earth

Pour accompagner Aerodata, deux autres entreprises ont été sélectionnées par la Mairie pour mesurer Paris. Geosat, un cabinet de géomètres experts basé à Bordeaux, est chargé des relevés géographiques. Quant à LuxCarta, implanté dans la technopole de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), elle permettra de restituer en 3D les images aériennes.

L’enjeu de ce travail en commun est de recréer une carte de la ville la plus détaillée possible pour imaginer le Paris du futur. Le rendu final sera ainsi bien plus fin que sur Google Earth, "avec un niveau de détails plus important au niveau architectural", explique au Parisien Jenny Gilli, responsable produit 3D chez LuxCarta.

Cette maquette 3D va "permettre un meilleur pilotage des services dans le domaine de l’aménagement urbain", indique Emmanuel Grégoire, adjoint à la maire de Paris chargé du budget. Cet outil précieux sera aussi utilisé pour exploiter des données liées à la pollution et le bruit et pour "stimuler le développement d’études et de travaux de recherche".

H.M.