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Insolite

Pussy le chat sauve son maître des flammes

Sauvé des flammes par son chat - Lundi 22 février 2016

Sauvé des flammes par son chat - Lundi 22 février 2016 - Hehaden - Flickr

Réveillé à coups de pattes par son chaton de six mois, Emmanuel Boistol a échappé à une intoxication mortelle au monoxyde de carbone.

Alors qu'il rentre d'une soirée entre amis à Ottange, à la frontière luxembourgeoise, Emmanuel Boistol s'endort après avoir laissé quelques saucisses sur le barbecue électrique dans son salon. Réveillé par Pussy, son chaton âgé d'à peine six mois, le trentenaire frôle la mort, intoxiqué au monoxyde de carbone, d'après une information révélée par le Républicain lorrain ce lundi.

Loin de tout "délire des p’tits chats", il explique qu'il doit pourtant la vie à la petite boule de poils réfugiée au creux de ses bras. "En attendant que les saucisses cuisent, je me suis posé sur le canapé… Et comme j’étais claqué, je me suis endormi devant la télé" raconte t-il.

Plongé dans un sommeil profond, il est réveillé par de petits coups de pattes. "Le chat m’a carrément secoué, il me donnait des coups au visage, sur les joues, mais sans les griffes, comme quand il veut jouer sans faire mal. Premier réflexe, je le balaye (...) Quand j’ai ouvert les yeux, je ne voyais plus rien, j’étais comme dans un brouillard très épais. La pièce était noire de fumée et des flammes sortaient du barbecue."

"Moi quand je dors, je dors !"

Ancien pompier de formation, le père de famille attrape précipitamment couvertures et coussins pour éteindre le feu avant d'appeler les secours. Il découvre ensuite les 60 m2 de son appartement, couvert de suie et dont les murs dangereusement léchés par les flammes apparaissent tout autant calcinés que le barbecue. 

Installé depuis quelques mois à peine, il explique que sans Pussy il y serait sûrement resté. Les secouristes sur place relèvent son taux de carboxyhémoglobine. Les résultats sont sans appel et révèlent une forte intoxication au monoxyde de carbone. Emmanuel Boistol avoue alors: "là c’est clair, sans le chat, j’y restais. Lui au moins, il a capté que ça craignait. Je me dis que j’aurais pu m’endormir comme ça, tranquillement, définitivement. Je réalise que j’ai eu beaucoup de chance. Moi, quand je dors, je dors! Surtout après une soirée… ".

Il observe la petite bête courageuse avant de de lâcher ces derniers mots: "d’habitude, j’ai mon fils avec moi. Exceptionnellement, comme j’avais prévu de sortir, il dormait chez ses grands-parents. Imaginez, le drame… ".

A.-F. Lespiaut