Les soldats chinois trop grands pour leurs chars et un poisson rouge opéré d'une tumeur

CAFE INSOLITE - Tout au long de la journée, BFMTV.com sélectionne pour vous les infos les plus croustillantes. Les infos insolites dénichées ce mercredi: en Chine, les soldats devenus trop grands et trop larges, n'entrent plus dans leurs chars, et le socle d'une statue du Christ s'enflamme dans les Pyrénées.

> Les soldats chinois, à l'étroit dans leurs chars

Trop grands et trop grassouillets, les soldats chinois se sentent à l'étroit dans leurs tanks. Selon un média d'Etat, les chars, conçus il y a trente ans ne sont ainsi plus adaptés à la morphologie des soldats de la nouvelle génération. Les membres de l'armée chinoise ont grandi de deux centimètres en 20 ans et surtout, leur tour de taille s'est élargi de cinq centimètres, selon une enquête relayée mardi par le Quotidien de l'Armée populaire de libération.

Résultat, les soldats ont de plus en plus de mal à s'insérer dans les chars. Par ailleurs, le fût de certaines armes à feu est désormais trop court pour une partie des soldats, ce qui affecte la précision de leurs tirs.

Une évolution provoquée par les changements dans le régime alimentaire des Chinois au fil du boom économique du pays, qui les pousse à manger davantage de viande, de sucre et d'aliments riches en graisse tout en adoptant un mode de vie sédentaire.

> Le mystère du Christ enflammé

S'agit-il d'un phénomène de combustion spontanée, cher aux agents Mulder et Scully? Au Boulou, dans les Pyrénées-Orientales, le mystère reste entier. Personne ne comprend comment le socle en bois sur lequel gît la statue du Christ de l'église Sainte-Marie, a pu se consumer sans cause extérieure apparente.

Lundi matin, la personne chargée de l'ouverture des portes a donné l'alerte. Lorsque les pompiers sont arrivés, une épaisse fumée envahissait l'église. Le socle en bois sur lequel repose le gisant, une statue du Christ en plâtre, noircie par la chaleur, s'était consumé. A proximité immédiate de la statue, un drapeau et un ancien corbillard recouvert de tissus étaient intacts.

La combustion peut-elle être attribuée à un cierge oublié, un mégot, une cause naturelle, quelque chose d'autre? Le mystère est total et les investigations se poursuivent.

> Un poisson rouge opéré d'une tumeur

Ils finissent souvent dans les toilettes. Pour éviter que Roméo, son poisson rouge chéri atteint d'une tumeur, ne connaisse ce funeste sort, un retraité niçois a tout mis en oeuvre pour le sauver. Selon Nice Matin, qui relaie l'histoire, l'animal a été opéré par un vétérinaire du Cannet.

L'opération est une première et s'est révélée beaucoup plus compliquée que prévu, l'ablation ne pouvant être réalisée dans l'eau. "Roméo s’évanouissait par asphyxie, ce qui faisait office d’anesthésie gazeuse", rapporte le quotidien. Mais la première opération n'ayant pas suffit, Roméo a dû repasser sur le billard, et subir cette fois-ci une ablation de la nageoire dorsale. Malgré les inquiétdudes du vétérinaire sur le pronostic vital de Roméo, un vrai happy end clôt cette histoire. 120 jours plus tard, il fait toujours des ronds dans l'eau.

> Des rennes qui luisent dans le noir en Laponie

Comment éviter que les rennes de Laponie (ceux du Père Noël, c'est bien connu), ne se fassent écraser par des voitures, dans l'obscurité de l'hiver arctique? Ils vont réfléchir. Les éleveurs locaux ont en effet eu l'idée d'asperger une vingtaine de cervidés d'une matière réfléchissante. Si l'essai est concluant, l'opération sera appliquée "dans toute la région et sur tous les rennes, jeunes comme vieux", a expliqué la présidente de l'association des éleveurs, Anne Ollila.

Entre 3.000 et 5.000 accidents ont lieu chaque année, souvent fatals aux rennes, bien plus qu'aux conducteurs.

Deux liquides à vaporiser sont testés, l'un qui tient durablement sur les bois, l'autre destiné à la fourrure et qui part avec l'humidité. Si les tests sont positifs, les automobilistes devraient voir de nombreux rennes briller dans la campagne à partir de l'automne prochain.

Anne Ollila - Association des éleveurs de rennes finlandais - AFP

Magali Rangin