Incarcéré mais « absent au moment des faits »

Dans l'enquête sur les tirs contre la police à Villiers-le-Bel, 7 personnes ont été mises en examen. Un suspect incarcéré affirme qu'il « n'était pas présent au moment des faits ».

Sept personnes ont été mises en examen après le coup de filet du lundi 18 février dans le Val d’Oise. Elles sont interrogées dans l'enquête sur les tirs contre les forces de l'ordre, lors des violences qui ont suivi la mort de 2 adolescents percutés par une voiture de police, à Villiers-le-Bel en novembre 2007. L'instruction ouverte pour ces tirs, pour "tentative d'homicide sur fonctionnaires de police en bande organisée", permet des gardes à vue de 96 heures qui se termineront au plus tard, dans leur grande majorité, vendredi 22 février à 6h.

Maître Ariane Lachenaud est l'avocate d'une de ces personnes mise en examen pour tentative d'homicide volontaire contre le commissaire grièvement blessé le premier soir des émeutes. Incarcéré, son client, d'une trentaine d'années, clame son innocence. « Il n’était pas présent au moment des faits », explique son avocate, avant de laisser entendre que la mise en examen ne repose que sur la reconnaissance de son client par le commissaire…

La rédaction, avec Sébastien Gilles