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Société

Il découvre une lettre écrite en 1944 en Allemagne et retrouve les descendants de son auteur à Courbevoie

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C'est finalement après un article publié dans Le Parisien, et grâce à un lecteur touché par l'histoire, que Christophe a retrouvé la trace du fils de l'auteur de la lettre.

En ouvrant pour la première fois un livre d'occasion acheté sur internet, Christophe, un habitant de Tours, ne s'attendait pas à une telle découverte. Dans les pages jaunies de l'ouvrage s'est glissée une carte postale d’un prisonnier de guerre en Allemagne, en 1944, à sa compagne, relate Le Parisien. Ému, Christophe a décidé de chercher les descendants de l'auteur de la missive. Grâce à des appels sur les réseaux sociaux et à un article publié dans Le Parisien, il a finalement retrouvé le fils du prisonnier.

"Mühlheim, Ruhr, le 24-2-44. Ma cher petite Janine chérie, aujourd'hui je vien bavarder un peu avec toi pour te donner un peu de mes nouvelles qu'els sont bonne pour le moment… (sic)", peut-on lire au dos de cette carte, postée il y a 75 ans. 

Comme seul indice, Christophe dispose d'une adresse et d'un nom: "Madame Raoul Maillard, 40 rue Kilford, à Courbevoie (Seine) France", écrits sous le timbre. Mais plus personne au nom de Maillard ne vit à cette adresse. Christophe décide de de lancer un appel sur les réseaux sociaux. 

Interrogé par Le Parisien, le jeune homme explique qu'un fils est mentionné dans la lettre et, si ce dernier est toujours vivant, il aimerait la lui donner. 

Un lecteur bienfaiteur

C'est finalement après un article publié dans le quotidien, et grâce à un lecteur touché par l'histoire, que Christophe retrouve la trace du fils de l'auteur de la lettre. 

En découvrant l'histoire, un lecteur du Parisien a en effet décidé de décrocher son téléphone et d'appeler tous les noms répondant à celui de "Maillard" et vivant à Courbevoie. Il tombe alors sur Andrée, l'épouse de Pierre Maillard, le fils mentionné dans la lettre. 

À l'époque de la lettre, Pierre avait 5 ans. Aujourd'hui, il en a 80. Son père, Raoul, "était liftier au Printemps", et c'est là qu'il a rencontré sa femme Janine, qui était vendeuse. 

"La question c'est comment la carte s'est retrouvée là", reprend Andrée. "Elle a dû arriver à ma belle-mère. Est-ce qu'elle s'en est servi comme marque-page? Peut-être…", s'interroge Pierre.