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Société

Hiver provocant chez Ungaro

Le vestiaire Ungaro proposait du cuir et de la dentelle pour des silhouettes provocantes en vue de l'hiver prochain, dans le cadre des défilés parisiens de prêt-à-porter. /Photo prise le 7 mars 2011/REUTERS/Benoît Tessier

Le vestiaire Ungaro proposait du cuir et de la dentelle pour des silhouettes provocantes en vue de l'hiver prochain, dans le cadre des défilés parisiens de prêt-à-porter. /Photo prise le 7 mars 2011/REUTERS/Benoît Tessier - -

PARIS (Reuters) - Au septième jour, lundi, des défilés parisiens de prêt-à-porter pour l'hiver prochain, le ton était rapidement donné chez Ungaro,...

PARIS (Reuters) - Au septième jour, lundi, des défilés parisiens de prêt-à-porter pour l'hiver prochain, le ton était rapidement donné chez Ungaro, où cuir et dentelle façonnent une silhouette provocante.

Dans le décor bourgeois des salons de l'ambassade d'Italie, rue de Varenne à Paris, des femmes à la sensualité assumée défilaient en micro-robes, corsets et combinaisons près du corps dans un vestiaire dominé par le noir et le rose pâle.

Giles Deacon a poussé à l'extrême l'allure sexy et spontanée de la femme Ungaro, qui ne se sépare pas de son col en cuir fermé par une boucle en métal.

"Paris est considérée comme la cité de l'amour mais je pense que là, Paris est la cité du désir", a déclaré le créateur britannique à l'issue de son deuxième défilé pour la griffe.

L'apparition récurrente d'un aigle brodé, sur une veste biker, un pull court ou les hanches d'une robe longue, apporte un côté sauvage à l'allure, tout comme les imprimés flous des robes drapées dédramatisent l'avalanche de cuir.

Un modèle portait une robe bustier en cuir noir descendant mi-mollet sur un voile de dentelle rose. Ce rose enfantin se retrouve également sur une mini-robe en satin et dentelle.

La femme Ungaro ose une robe tout en dentelle noire et zippée sur le devant.

Giles Deacon a également travaillé le tweed, tissu d'hiver par excellence, sur une petite robe cachée sous une veste en renard vert pâle.

Le soir, les robes, brodées de sequins noirs ou à rayures velours, s'allongent.

Mathilde Gardin, édité par Gilles Trequesser