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Grèves

Grève des éboueurs: un mouvement "bien suivi"

Des poubelles débordent d'ordures ménagères en raison d'une grève des éboueurs, le 26 mars 2012 dans une rue du centre de Lyon (illustration)

Des poubelles débordent d'ordures ménagères en raison d'une grève des éboueurs, le 26 mars 2012 dans une rue du centre de Lyon (illustration) - -

En Île-de-France, la CGT évoque entre 40% et 90% de grévistes selon les entreprises. Eboueurs, balayeurs, chauffeurs, agents de tri se mobilisent notamment pour une meilleure prise en compte de la pénibilité.

Le mouvement de grève national des agents chargés de la collecte et du traitement des déchets à l'appel de la CGT était "bien suivi" lundi matin, selon les premiers éléments recueillis par le syndicat. "Les premiers chiffres sont positifs", a déclaré le secrétaire général de la fédération CGT transports, Jérôme Vérité.

En Ile-de-France, il y a "90% de grévistes chez Sita (valorisation de déchets, ndlr), 60% chez Urbaser et 40% chez Veolia", a-t-il notamment affirmé, précisant ne "pas avoir de remontées de la province pour le moment".

Eboueurs, balayeurs, chauffeurs, agents de tri et de traitement des déchets étaient invités à participer à ce mouvement national reconductible pour réclamer notamment une meilleure prise en compte de la pénibilité.

Privé et public dans le mouvement

Pour la première fois, le mouvement concerne les salariés du privé et les agents publics. Selon la CGT, qui espère être reçue au ministère du Travail dans la journée, la filière compte quelque 35.000 agents dans le public et autant dans le privé.

Le syndicat, majoritaire dans la filière, rappelle qu'une étude a montré que les professionnels de la branche ont "5 ans et demi d'espérance de vie en moins" que les cadres ou les administratifs. Il réclame "un départ anticipé en retraite entre 5 et 10 ans selon l'exposition", une "réduction du temps de travail pour les travaux insalubres" ainsi qu'une "revalorisation salariale".

A. D. avec AFP