Essonne : le suspect des meurtres a entamé une grève de la faim
La juge d'instruction voulait notamment interroger le suspect sur l'arme du premier crime. Une arme qui n'a jamais été retrouvée, et qui a été utilisée dans trois autres meurtres après son incarcération.
Traces de poudre
A-t-il pu la confier à quelqu'un. Connaît il quelqu'un qui possédait ce pistolet semi-automatique de calibre 7,65. Autant de questions qui sont restées sans réponse. Le mis en examen, qui avait avoué le premier meurtre, avant de se rétracter, clame maintenant son innocence. Certains éléments paraissent pourtant accablants. Comme ces traces de poudre retrouvées sur les manches de son blouson. Lui affirme qu'elles sont dues aux travaux de soudure qu'il effectue parfois. L'homme de 46 ans, père de quatre enfants, multiplie les demandes de mise en liberté, contre l'avis de son avocate. Il a entamé hier une deuxième grève de la faim.