BFMTV
Société

Fin de parcours pour l'usine Freescale de Toulouse

Près de 400 employés de l'usine Freescale de Toulouse recevront dans les prochains jours leur lettre officielle de licenciement. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Philippe Arles

Près de 400 employés de l'usine Freescale de Toulouse recevront dans les prochains jours leur lettre officielle de licenciement. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Philippe Arles - -

TOULOUSE (Reuters) - Près de 400 employés de l'usine Freescale de Toulouse, un site emblématique des maux de l'industrie française, recevront dans...

TOULOUSE (Reuters) - Près de 400 employés de l'usine Freescale de Toulouse, un site emblématique des maux de l'industrie française, recevront dans les prochains jours leur lettre officielle de licenciement, a indiqué vendredi l'entreprise.

Un projet de reprise, qui prévoyait de conserver certains salariés pour développer des semi-conducteurs au nitrure de gallium, a été abandonné en juillet après avoir été examiné par les services d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif.

"Les lettres de licenciement doivent être envoyées aujourd'hui", indique-t-on à la direction.

Environ cent employés supplémentaires seront licencié après avoir travaillé au démantèlement de l'usine, dont l'activité a été officiellement arrêtée le 9 août.

L'équipe de recherche et développement, qui emploie 500 personnes, continuera toutefois son activité.

Freescale avait annoncé le 22 avril 2009 la fermeture de son site de production toulousain de fabrication de galettes de silicium, qui appartenait à Motorola jusqu'en 2004.

La fermeture était prévue pour 2011 mais des reports et une proposition avortée de reprise avec une aide gouvernementale ont retardé l'échéance.

"Aujourd'hui c'est une date symbolique pour les employés, mais la claque, ils la recevront avec le courrier, dans deux ou trois jours" a commenté Éric Hirson, un syndicaliste de la CGT Freescale.

Robert Castagnac, commissaire au Redressement productif en Midi-Pyrénées, a promis le 17 juillet dernier que les salariés seraient tous reclassés de manière "pérenne" selon les engagements de l'entreprise américaine.

Guillaume Serries, édité par Yves Clarisse