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Société

Elle vend des bijoux… mais ne peut pas en porter !

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Parmi les allergies cutanées, l'intolérance au nickel est très répandue chez les femmes, mais son effet varie d’une personne à l’autre. Témoignage.

Marie Chauvel est responsable commerciale dans une société qui fabrique et commercialise des bijoux et des accessoires féminins. Or, il y a un an, son allergie au nickel s'est développée à un tel point qu'elle ne « pouvait plus supporter tout ce qui était métallique. Même mon alliance en or blanc, ajoute-t-elle. Un bijou en or blanc a une quantité tellement infinitésimale de nickel que les tests n'en détectent pas. Mais ma peau réagit au contact de ce bijou, à force d'être porté ».

« On ne peut rien faire »

Elle a dû, « du jour au lendemain », éviter « tout contact métallique » car le nickel est présent partout en quantité à peine décelable. Ainsi, par exemple, elle a été obligée de « refaire tous ses plombages dentaires ». Les spécialistes qu'elle a consultés lui ont simplement répondu qu'il n'y avait « rien à faire », lui proposant seulement de « soigner la peau » quand elle est affectée mais ont avoué ne rien pouvoir « faire en amont ». Seule solution : « se protéger en évitant tout contact physique ». Et encore ! Si l'allergie s'était développée davantage, Marie aurait alors été obligée de « trier son alimentation, car le nickel est présent paraît-il dans les tomates, les légumes verts, le chocolat... ».

« Contre l'avis des médecins, j'en porte... »

Aujourd'hui, après une cure de six mois sans bijoux (ce qui complique la vente de ceux-ci !), et « contre l'avis des médecins », elle porte à nouveau ses « bijoux en argent, car c'est le seul métal qui ne contient pas de nickel ». Pour les bijoux en or blanc, elle se les permet très épisodiquement et quand il ne fait pas chaud, car « la moindre transpiration accentue le côté allergique ».

La rédaction, avec Charles Magnien