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Valérie Pécresse part en guerre contre l'alcoolisme étudiant

Après avoir reçu un rapport de la pharmacologue Martine Daoust, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a préconisé trois séries de mesures pour lutter contre l'abus d'alcool par les étudiants lors des bizutages et des week-ends d'intégra

Après avoir reçu un rapport de la pharmacologue Martine Daoust, la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse a préconisé trois séries de mesures pour lutter contre l'abus d'alcool par les étudiants lors des bizutages et des week-ends d'intégra - -

PARIS (Reuters) - Valérie Pécresse a préconisé jeudi trois séries de mesures pour lutter contre l'abus d'alcool par les étudiants lors des...

PARIS (Reuters) - Valérie Pécresse a préconisé jeudi trois séries de mesures pour lutter contre l'abus d'alcool par les étudiants lors des bizutages et des week-ends d'intégration.

La ministre de l'Enseignement supérieur a réagi ainsi à un rapport plutôt alarmant sur la question que lui a remis la pharmacologue Martine Daoust.

Valérie Pécresse propose d'abord de rendre obligatoire la déclaration préalable des soirées et week-ends d'intégration en préfecture, à l'image de ce qui se fait pour les "rave parties".

"Il faut une loi pour ça", a-t-elle dit sur Canal+.

Elle recommande ensuite la mise en place de contrôles lors des soirées pour vérifier l'application de la loi, notamment en termes de sécurité et pour s'assurer qu'il n'y a pas d'"open bars" où l'alcool, parfois fourni gratuitement par des alcooliers en violation de la loi, coule à flots.

"L'idée, par exemple, c'est qu'on retire les clés de voiture, et qu'on ne les redonne que si les jeunes sont en état de conduire (...), qu'on surveille les abords" des fêtes, a expliqué Valérie Pécresse.

La troisième mesure voulue par la ministre concerne la prévention, avec notamment la publication d'un guide à l'intention des chefs d'établissement.

Dans son rapport, Martine Daoust dénonce "la complaisance de tous, y compris des établissements". Elle constate que "certains événements festifs sont des espaces de non-droit" et dénonce une "loi du silence" autour de "pratiques dégradantes".

Elle déconseille cependant toute interdiction.

Patrick Vignal, édité par Yves Clarisse