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Université: une aide à la mobilité pour les boursiers inscrits en master

Des étudiants en sciences assistent à une réunion lors de leur première journée de cours après la pause estivale, à l'université de Caen, le 14 septembre 2015.

Des étudiants en sciences assistent à une réunion lors de leur première journée de cours après la pause estivale, à l'université de Caen, le 14 septembre 2015. - Charly Triballeau - AFP

Une aide à la mobilité de 1 000 euros sera disponible pour les étudiants boursiers effectuant leur master dans une région différente de celle où ils ont obtenu leur licence.

Les étudiants boursiers titulaires d'une licence, inscrits en première année de master dans une région académique différente de celle dans laquelle ils ont obtenu leur diplôme, pourront bénéficier d'une aide de 1 000 euros, a annoncé ce mardi le ministère de l'Enseignement supérieur.

Pour en bénéficier, ils devront déposer leur dossier sur la page messervices.etudiant.gouv.fr à partir du 23 août, précise le ministère dans un communiqué.

Par ailleurs, le dispositif d'aide à la recherche du premier emploi (ARPE) sera prolongé pour la rentrée 2017. Créée en 2016 pour améliorer l'insertion professionnelle des jeunes diplômés de moins de 28 ans, l'ARPE consiste en un soutien financier, versé pendant quatre mois maximum.

Renouvellement de l'ARPE

Elle "vise à accompagner financièrement la période d'insertion professionnelle, qui sépare la sortie des études et l'accès au premier emploi", rappelle le ministère.

Cette aide prend la forme d'une prolongation de la bourse sur critères sociaux perçue au cours de la dernière année d'études (de 100 euros à 550 euros par mois) pour les diplômés de l'enseignement supérieur, ou d'une aide mensuelle de 300 euros pour les diplômés de l'enseignement supérieur par l'apprentissage disposant de peu de ressources.

Pour en bénéficier, les jeunes diplômés peuvent effectuer leur demande sur messervices.etudiant.gouv.fr, dans un délai de quatre mois après l'obtention de leur diplôme, précise le communiqué du ministère.

Au moment de sa création, Matignon estimait à 126.000 le nombre de bénéficiaires potentiels, pour un coût de 130 millions d'euros par an.

L.A., avec AFP